Au concret, cela signifie que l’ACBA devient “ville” laboratoire pour améliorer la qualité de l’air sur son territoire en cinq ans, actions concrètes à l’appui. Ici, l’accent a été surtout mis sur les questions de mobilité, de logement et de planification urbaine.

Les appuis financiers et méthodologiques viendront surtout du ministère de l’Ecologie et de l’Ademe. On parle d’un fonds de financement de la transition énergétique pouvant atteindre un million d’euros par lauréat. Voire davantage dans les cas de mise en place d’actions encore plus innovantes ou de création de zone de circulation restreintes. Tandis que la CDC (Caisse des Dépots et consignations) accordera des prêts “croissance verte” à taux favorables aux collectivités qui en feront la demande.

Ne reste plus qu’à concrétiser pour l’ACBA en signant une convention technique et financière. Ici, plusieurs enjeux sont au programme : l’évolution du Plan climat énergie territorial, l’étude et la mise en place de zones de circulation restreintes pour limiter l’usage des véhicules polluants dans les zones les plus sensibles, l’amélioration de l’offre en déplacements alternatifs (vélo, électromobilité…), l’accompagnement des acteurs du territoire au développement et à la mise en oeuvre de Plans de déplacement d’entreprises et d’administration et enfin l’amélioration de l’habitat.

Ouf, on respire ! Et a priori, c’est donc parti pour s’améliorer encore…