Le nom de Lupiac est indissociable de celui de son fils chéri, Charles de Batz de Castelmore, autrement dit d’Artagnan. C’est là qu’il est né, au château portant son patronyme, entre 1611 et 1615, on ne sait trop et d’ailleurs cela n’a pas d’importance.
Devenu cadet des Gardes Françaises puis mousquetaire du Roi, il croise Armand de Sillègue d’Athos d’Auteville, Isaac de Portau et Henri d’Aramitz, tous trois Béarnais. Le reste, vous le découvrirez dans Alexandre Dumas, si ce n’est pas déjà fait.
Naturellement et à juste titre, Lupiac vénère sa mémoire et a donné son nom à sa place principale. Oui, mais voilà, on ne peut pas dire qu’elle faisait honneur au fameux héros, aussi a-t-il été décidé de la reconfigurer.
C’est désormais chose faite, avec son inauguration, coïncidant avec l’ouverture des Routes équestres européennes, 4.000 kilomètres de routes balisées reliant Lupiac à Maastricht. Pari gagné.
L’esplanade est désormais digne du plus fameux des mousquetaires : à la place du traditionnel mais vulgaire goudron, on trouve un nouveau revêtement couleur ambrée du plus bel effet. De plus, ont été installés une fontaine, et bien sûr des arbres, ainsi que différents niveaux, afin de casser la perspective. Un mélange réussi de traditionnel et de modernisme, qui fait qu’on s’y trouve déjà bien. Et un lieu que vont apprécier les visiteurs autant que les cavaliers de la Route d’Artagnan.
Charles serait satisfait du résultat, mordiou !