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Grains de Sable

Le 17 Sep. 2014

Qui viendra me déboguer ?

Au secours, je bogue, je craque ! Je ne veux plus du progrès, de la mondialisation, des délocalisations, de l’informatique, des voitures compliquées avec de l’électronique, des gadgets, de l’informatique, du courrier électronique, du smartphone, de toutes ces choses qui, dans un premier temps étaient sensées nous faciliter la vie et qui finalement, nous obligeant à en faire toujours plus en moins de temps, finissent par nous rendre totalement dépendants.
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Parce que tous ces bidules auxquels on donne le beau nom de progrès, ils seraient parfaits s’ils étaient comme nous, c’est-à-dire s’ils ne tombaient jamais en panne.
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Regardez nous les hommes, même les batteries à plat on peut toujours assurer un minimum ce qu’on a à faire. La machine à laver, elle, elle se fiche du linge et quand elle tombe en panne, c’est pour de bon. On peut toujours lui parler gentiment, ça lui fait ni eau chaude, ni eau froide, on n’a plus qu’à se débrouiller sans, sauf qu’on ne sait plus faire et qu’on n’a plus le temps.
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PL INTERNET 2D’autant que c’est bien connu, quand un appareil tombe en panne, ils s’y mettent tous. La machine à laver le dit au sèche-linge qui lui-même en souffle un mot à la voiture qui le susurre à l’ordinateur… Et c’est la bérézina parce qu’on compte sur nos appareils, qu’on s’organise en conséquence sans prévoir les deux heures nécessaires à une lessive par exemple, et ces abrutis nous laissent tomber froidement nous laissant quasi-hystériques.
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La dépendance à l’informatique est d’ailleurs complètement affolante chez les particuliers comme dans les entreprises. Un gros virus dans un gros système et hop, on fait sauter la planète, les trains déraillent, les avions se télescopent, les industries s’arrêtent, je ne sais plus si j’ai des sous sur mon compte, je ne peux même plus accéder à ce que j’ai écrit puisque tout est dans un disque dur ou dans des clés ou disques qui ne peuvent plus fonctionner qu’avec un autre appareil informatique.
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Tout ça pour dire qu’il est des jours où j’aimerais partir au lavoir bavarder avec les copines en tapant sur mon linge, ramasser mes légumes et tout mettre dans le chaudron à mijoter pendant des heures avant d’aller prier l’Angélus tandis que le soir tombe sur une campagne sans bruit de tracteurs ni bruit de l’autoroute toute proche…
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Je vous avais prévenus, j’ai bogué !

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Pasquine L’Islet

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