Si l’on en croit les premières « fuites », le projet de fusion des régions françaises annoncé par le premier ministre pourrait aller à l’encontre du rapprochement initié ces dernières années entre l’Aquitaine et Midi-Pyrénées dans différents domaines.
En effet, un scénario étudié par Matignon pousserait l’Aquitaine vers un mariage à 3 avec le Poitou-Charentes et le Limousin. Ce virage radical vers le Nord excentrerait encore davantage les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, très loin du centre de décision et certainement très loin des centres d’intérêt de cette nouvelle région, qui se verrait offrir un département en prime… la Vendée. Quant à Midi-Pyrénées, elle convolerait avec Languedoc-Roussillon prenant une orientation fortement Sud-Est.
Si ce scénario était retenu, ce pourrait être la fin de l’appellation « Sud-Ouest » pourtant très porteuse et qui fait déjà l’objet d’une bannière commune (portée par les deux Conseils régionaux) pour promouvoir les produits de ces territoires. De même, cette Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin risquerait de se marginaliser au niveau des ambitieux projets initiés autour de l’identité pyrénéenne. On le voit à travers ces exemples, l’exercice de fusion ne sera pas simple et risque de soulever de nombreuses questions, loin d’être neutres.
François Loustalan
De toute manière, il faut réduire ces administrations territoriales obèses, non pas que les fonctionnaires déméritent mais parce qu’on accumule les doublons. Le reste s’arangera
Il faudrait éviter d’éloigner l’Aquitaine de Midi Pyrénées. Ici, on ne se sentirait pas du tout concerné par le Poitou et le Limousin. Alors qu’on est très proche de Toulouse
Il parait que le Gers et la Bigorre pourraient être rattachés à l’Aquitaine. Rumeur ? ou projet ?
complètement d’accord avec vous ne laissons pas les technocrates nous dicter leur volontés de casser ce qui marche déja
Plutôt que de nous nourrir de rumeurs et laisser faire le jacobinisme, nous pourrions utilement présenter un projet “Sud-Ouest” au gouvernement ! Saisissons l’occasion d’une orientation intelligente (réduire le millefeuille) pour bâtir notre propre avenir. Si une décision est prise sans nous, il ne nous restera plus qu’à descendre dans la rue. Ce serait vraiment dommage de perdre tant d’énergie !
Cette fusion est selon moi un pas de plus vers l’asservissement du peuple à l’administration, l’ena ferait bien mieux d’apprendre à ses élèves à connaitre d’avantage les ressources vivrières et la culture de tous les départements avant de vouloir les contrôler. L’argent public doit d’abord servir la collectivité avant de servir celle et ceux qui veulent la contrôler (l’administration en place) ainsi que les projets individuels.