On aurait facilement imaginé un effondrement des dons, sous la pression de « la crise ». Et bien non. Une grande majorité de Français (près de 60%) fait toujours preuve d’une générosité aussi régulière qu’exceptionnelle. Et ceux qui n’ont que de faibles moyens font preuve d’une belle imagination pour trouver différentes manières d’exercer leur solidarité.

Si le bénévolat traditionnel est en perte de vitesse, de nouvelles formules apparaissent pour faire don de son temps et de ses compétences, y compris dans les entreprises. Mais la vraie révolution de la générosité a pris naissance – évidemment – sur la planète Internet.

Et elle ne s’applique pas aux seules associations caritatives ou à la recherche médicale. Cette e-générosité vient soutenir des initiatives dans tous les domaines, et cela de manière totalement désintéressée. Elle profite de la puissance des réseaux sociaux pour prendre des proportions incroyables.

L’essor du crowdfunding, qui mobilise des fonds autour de projets, est phénoménal. Le montant des sommes collectées en France est passé de 7 millions d’euros en 2011 à 78 millions en 2013, et devrait franchir la barre des 120 millions en 2014. Si une partie de ces fonds rentre dans la rubrique business, une majorité relève de la pure générosité.

Tout simplement remarquable.