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Coup de cœur – Le Loustalot prêt à renaître

Le 12 Déc. 2017

Et si la verrue de l’entrée de Dax devenait une maison de santé pluridisciplinaire ? Le projet est porté par Adrien Doassans et son frère Charles

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Amplement soutenu par la municipalité, il est désormais validé. Ne manque plus que les professionnels de santé. Vous osez l’aventure ?


Cela ressemble à un conte de Noël. Mais participatif, donc pour que la fin soit belle, on a besoin de vous, professionnels de la santé !

Il était une fois, à Dax, l’ancien hôtel-restaurant Le Loustalot. Abandonné, oublié, une verrue à l’entrée de la ville, qu’on lorgnait d’un œil méchant avec des envies de le raser. Oubliées les convivialités d’antan quand Le Loustalot abritait les troisièmes mi-temps arrosées, chantantes et parfois farfelues, mais toujours heureuses ! Le temps qui passe oublie même les rires et les bonheurs, parfois.

Celui qui n’a pas oublié, c’est Adrien Doassans. En compagnie de son frère, Charles, pharmacien comme lui au Sablar, ils ont surtout commencé à se préoccuper devant la pénurie de médecins qui menaçait Dax. L’idée de créer une maison de santé pluridisciplinaire se faisait jour. Oui, mais où ? Le Loustalot ? La belle blague, t’as vu le boulot ? En plus, va ficeler un projet de réhabilitation quand tu es en zone inondable !


Pourtant, ni les services municipaux de la Ville, ni Adrien et Charles n’ont baissé les bras. Après un an d’étude auprès des mêmes services municipaux, la bonne nouvelle, à quelques jours de Noël, est tombée comme un cadeau avant l’heure : le permis de construire est là. La vieille bâtisse laissée à l’abandon commence à sourire à nouveau, elle sent la vie qui pourrait courir en ses veines, même si pour l’instant, la vie prend la forme de coups de taloche !

Ne reste plus qu’à… trouver les professionnels de santé qui ont envie de s’y installer. Que dire pour vous convaincre ? Juste rappeler qu’un lieu qui garde la mémoire d’heures heureuses, une ville qui soutient un projet, deux pharmaciens dynamiques à la belle âme, c’est une jolie façon de s’installer, autant de raisons valables. Et puis, l’ironie de songer que quelques enfants des joueurs de rugby qui venaient ici fêter la troisième mi-temps se feront soigner au Loustalot, d’une autre façon que leurs papas, ça vaut le coup d’oser.

 

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