Chanson pop rock et stoner. « Gabelt ». Mot généralement associé à ceux qui pratiquent une forme de musique traditionnelle d’origine albanaise. Plus communément, il désigne un quatuor rock indé du sud de la France, mené par Bruno Dibra, auteur compositeur né à Tirana (Albanie). Férus de rock anglais, ces quatre-là se revendiquent clairement comme les produits d’une génération 2000’s bercée par la vague « revival » des Strokes, des Libertines ou des Arctic Monkeys. Leur musique se plaît régulièrement à flirter avec les sonorités de l’est et les rythmiques des années 60.
Des Pixies aux Clash, en passant par Radiohead ou encore Nick Cave, leurs personnalités différentes s’expriment au travers d’une musique originale et fédératrice. Sur scène, l’énergie se dévoile et rajoute autant de puissance. Comme sur un fil, The Tanks distille un rock mélangeant élégance et brutalité. Dans le public, que ce soit des talons hauts ou des Doc-Martens, les réactions sont similaires, les têtes bougent et les pieds battent la mesure. C’est à ce moment là que la magie opère.
Ancré dans la boue noire du Blues le plus obscur, croisement entre la sauvagerie urbaine du protopunk de Detroit et l’acier plombé des Grands Anciens de Birmingham, The Junkyard Birds hantent depuis des années les scènes et autres backstages des clubs les plus sordides de l’underground hexagonal. Directs, libre-penseurs et sans concession, les Junkyard Birds font partie de ces groupes en voie d’extinction qui jouent chaque concert comme si c’était le dernier, pour le plus grand plaisir des amateurs de Rock’n’n Roll séminal.
Après un live et deux albums studio remplis d’hommages soniques à la Musique du Diable et aux filles de mauvaise vie à la Russ Meyer (dont la plupart rencontrées on the road…), les Junkyard Birds ont repris le chemin du studio et ont livré Freewheelin’ Freewill, leur quatrième album, enregistré et mixé au E-Factory Studios par Stéf “Loudblast” Buriez.