Qui a dit que Facebook, c’est pas terrible ? Ben, parlez pour vous, parce que mes soixante journaleux trouvent ça génial, et m’y ont repéré ce texte à venir, qui m’a emballée. Merci à son auteur, et bravo aux feignasses de PresseLib’ qui s’en sortent bien pour cette fois-ci.
Eux, ça les arrange que ce soit la crise. Comment ça, c’est fini, qu’ils prétendent les économistes ? Mais non, mais non, ça nous arrange pas du tout, car dans la presse, les maudits mots dits continuent d’avoir le dernier « maux ». Et l’avantage, c’est que tout le monde en profite. C’est parti…
Les problèmes des boulangers sont croissants…
Alors que les bouchers veulent défendre leur beefsteak,
Les éleveurs de volailles se font plumer…
Les éleveurs de chiens sont aux abois,
Les pêcheurs haussent le ton !
Et bien sûr, les éleveurs de porcs sont dans la merde,
tandis que les céréaliers sont sur la paille.
Par ailleurs, alors que les brasseurs sont sous pression,
les viticulteurs trinquent.
Heureusement, les électriciens résistent.
Mais pour les couvreurs, c’est la tuile
et certains plombiers prennent carrément la fuite.
Dans l’industrie automobile, les salariés débrayent,
dans l’espoir que la direction fasse marche arrière.
Chez EDF, les syndicats sont sous tension,
mais la direction ne semble pas au courant.
Les cheminots voudraient garder leur train de vie,
mais la crise est arrivée sans crier gare,
alors… les veilleurs de nuit, eux, vivent au jour le jour.
Pendant que les pédicures travaillent d’arrache-pied,
Les croupiers jouent le tout pour le tout,
les dessinateurs font grise mine,
les militaires partent en retraite,
les imprimeurs dépriment
et les météorologistes sont en dépression.
Les prostituées se retrouvent à la rue.
Amis, c’est vraiment une mauvaise passe.
Mais rarement les banquiers perdent au change…
Enfin bon, tapez pas votre crise, on dit ça, on dit rien…
Gracianne Hastoy
Raymond DEVOS sors de cette plume
C’est du François Villon!
MGR