S’ils ont fait leur petite enquête sur place, ils ont appris que tout cela n’avait qu’un temps, que des travaux lourds de rénovation étaient en train d’être menés et que le résultat allait être somptueux. Promis !

On n’en doute pas, lorsque l’on apprend que les instigateurs des travaux ne sont autres que les co-propriétaires du domaine Laffont, en provenance de Hong Kong, qui ne manquent pas de devises et se sont fortement impliqués dans la région.

Encore qu’il soit exclu d’y faire n’importe quoi, car l’ensemble date du XIIIe siècle et est classé par les Bâtiments de France. Donc pour les audaces futuristes, on repassera.

De ce que l’on voit de l’extérieur, l’allure globale des installations ne sera pas modifiée. La réhabilitation porte sur les deux étages de l’édifice, avec au rez-de-chaussée l’implantation d’un bistrot (où coulera davantage un certain vin – dont le nom commence par madi et finit par ran – que la bière, c’est sûr), et à l’étage cinq chambres dont une double, accessibles via un ascenseur, afin de permettre aux personnes à mobilité réduite d’y accéder.

Le tout pour un coût avoisinant le million d’euros. Son ouverture sera effective au printemps et dix personnes devraient être embauchées pour l’occasion. Quant à la maison Vettorel, elle ne sera pas oubliée, puisqu’il est prévu d’y aménager des hébergements de type luxe ; il est vrai que ce type de clientèle se fait un plaisir de venir retrouver les plaisirs simples des chais, du bon vin et de l’accueil à la française, comme on sait le pratiquer dans le Madiran.

Même avec derrière, des financiers chinois !

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