Faisons un jeu. Vous êtes un agriculteur des Hautes-Pyrénées, vous cherchez à cultiver un produit de qualité, qui soit très demandé au point que l’on ait du mal à le fournir.
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Ce produit magique existe, oui, près de chez vous. Il vient de loin, et les Aztèques l’appelaient Ayacotl, tandis que Catherine de Médicis l’appelait “Fagioli”, et ici dans les Hautes-Pyrénées, il a même sa confrérie, celle du fameux et délicieux Haricot Tarbais.
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Ce qu’il faut savoir…
Ce grimpant se sert du maïs comme tuteur. Donc un grain de haricot entre deux pieds de maïs contigus.
Les années précédentes, on en vendait quelque 160 tonnes. Mais cette année, malgré un automne merveilleusement sec, on sait déjà qu’il n’y aura pas davantage de 120 tonnes produites.
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C’est pourquoi la coopérative aimerait s’agrandir d’au moins 35 hectares de production. Afin de répondre à la demande croissante des consommateurs et des plus pointus restaurateurs…
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Alors si vous vous en sentez, c’est le moment ou jamais de rejoindre les 55 producteurs déjà engagés pour 135 hectares de culture au total.
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Mais attention, respect du cahier des charges oblige, la production est ramassée à la main, avec des critères de PH du sol, du taux d’argile et autres contraintes du même acabit.
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Allez, un petit effort, vous n’allez pas nous courir sur le haricot, car là ce serait la fin… des haricots !