Tous les vendredi, vous avez rendez-vous avec André Daguin, figure emblématique des cultures et de la gastronomie gasconne. L’ancien chef étoilé, qui a rejoint le Cercle des Aficionados de PresseLib’, prend sa plume pour vous.
La gascognomie, car c’est bien d’elle qu’il s’agit est une sorte de philosophie dans laquelle -on reconnaît les gascons- pas forcément tous – mais, tous ceux qui, gascons ou pas ont la Gascogne au cœur.
Au cœur, mais aussi dans la tête, puisqu’il en faut de la tête en plus de l’estomac pour pratiquer cette branche importante de la Gascognomie qu’est la gastronomie.
L’art de la table demande autant de réflexion dans le choix des produits que de clairvoyance dans la façon de les transformer avant de les goûter à table, pas seul et pas n’importe où.
Les astrophysiciens que le Gers a produit ou que les beaux jours y attirent en sont proches. Comme ont pu l’être Cavaglieri pour la peinture ou Tauziède pour la sculpture.
Blondin, Haedens ou Exbrayat, après Pesquidoux Rostand et Dumas furent aussi d’éminents gascognomes, sans oublier la musique des bandas quand on a envie de rigoler et celle de Lacomme quand on ne rit plus.
Tous ont su parler de ce qui arrivait sur une table bien mise que ce soit nourriture ou boissons, avec des gens bien assis autour, intrépides à la bouteille et courageux aux rôtis
La Gascognomie, c’est aimer ce que l’on mange, mais aussi aimer ceux avec qui on mange.
Le gascognome ne peut à l’évidence être un anti.
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