Dans le Gers, la préoccupation autour du passage en Très haut débit (THD) était précoce. Dès janvier 2012, le Département y avait élaboré un Schéma directeur d’aménagement numérique, le tout premier en Midi-Pyrénées.
Considérant que le numérique n’était pas seulement une révolution technologique, mais une véritable transformation de société, ils avaient fait le choix d’une politique ambitieuse et volontariste qui touche tous les domaines de vie, de l’économie à l’éducation, de la santé à la culture, sans oublier les administrations.
Conscients que le numérique soutiendrait l’attractivité du département, l’ambition gersoise s’appuyait sur la fibre optique à déployer massivement. Chaque semaine, ce sont ainsi au moins deux nouveaux villages à passer au THD.
Et là, c’est parti pour la deuxième phase ! Dans les huit ans à venir, ce seront 82 communes de plus qui seront dotées, 50.000 prises installées et un millier d’entreprises équipées. Le tout sous “égide” d’un RIP ou Réseau d’Initiative Publique signé ces jours-ci dans le Gers. Il se murmure même (très fort) que le Gers a servi de modèle au déploiement français, puisque l’Agence Numérique y aurait puisé des idées sur la façon de réussir sans exploser le budget associé.
Le secret de la réussite gersoise ? Le consensus. Quand les élus oublient les petites dissensions et s’unissent pour pousser dans le même sens, vers le haut, seulement vers le haut… Le très haut même. Débit s’entend…