Au pas, au trot, au galop… On a d’abord eu l’officialisation par la Ville de Tarbes du rachat du Haras National. Et la bonne nouvelle a été complétée en suivant par une annonce d’importance, faite par Gérard Trémège, maire, et le Colonel Benoît Aumonnier, chef de corps du 1er RHP.
En effet, dès le 1er septembre prochain, le Haras abritera une section équestre militaire. Ce qui signe le grand retour des équidés et des militaires dans les Haras de Tarbes, jadis créés par Napoléon.
Ce qu’il faut savoir…
Dix ans d’idées qui trottent dans la tête de l’édile municipal et des gradés de l’armée, et qui vient d’attaquer son grand galop, donc. D’ici deux ou trois ans, ce sont une trentaine d’équidés, vingt chevaux et dix poneys qui occuperont une partie du Haras à temps plein, accompagnés par six militaires (deux instructeurs venus de Fontainebleau et de l’Ecole Militaire pour les cours d’équitation et quatre Hussards).
Le loyer sera de l’ordre de 10.000 euros par an pour les militaires, plus les charges. En échange, ils disposeront d’une écurie de vingt boxes, d’un hangar de stockage de fourrages, des carrières, d’un manège, des paddocks, de bureaux et d’un logement.
En tout, le Haras coûtera un investissement de 5 millions d’euros à la Ville sur cinq ans. Ils devraient permettre, outre le recrutement du maréchal ferrant et du sellier, de rénover le manège couvert, la couverture de la piste des “cabarets équestres”, la création d’un manège tout temps, la rénovation de la Conciergerie, etc… On parle même de l’ouverture prochaine d’un restaurant, d’une aire de pique-nique à l’intérieur du haras, et pourquoi pas de soins “d’équithérapie ouverts à la population civile.
Tant qu’à faire, restons canassons, si vous êtes de niveau Galop 6 ou 7, la Ville aussi recrute trois cavaliers pour rejoindre la Police municipale, à cheval bien sûr… Alors, en selle ? Sûr que vous allez apprécier après avoir profité du superbe festival Equestria…