Les vœux, c’est toujours une cérémonie sympa. L’occasion de réunir tout le monde, de boire un petit gorgeon ensemble, de demander des nouvelles du petit dernier.
Mais il arrive qu’au micro soient annoncés des informations importantes. Ce fut le cas la semaine dernière avec ceux des dirigeants de l’hôpital de Tarbes/Lourdes, où fut clairement confirmé que le projet d’investissement n’avance guère.
Ce qu’il faut savoir…
On se souvient que le directoire avait fait à l’Etat la proposition de reconstruire un hôpital unique de court séjour, sur un site unique, afin de surmonter les difficultés structurelles. Or, ce qui manque aujourd’hui, c’est une offre départementale de santé, avec des sites qui se font concurrence, Tarbes, Lourdes, Bagnères et Lannemezan.
La faute aux politiques, ou plutôt au système qui veut que presque chaque année une élection vienne polluer le dossier.
À ce sujet, Miguel Brehier, le directeur du lieu a qualifié l’année passée comme « compliquée » avec un déficit qui n’a toujours pas diminué.
Et le docteur Netter, (qui se prénomme Jean-Claude et non Arnold, comme son illustre homonyme découvreur de la grippe espagnole), président de la commission médicale d’établissement, de préciser : « Nous sommes déjà dans des dynamiques de mutualisation, mais à chaque fois, nos projets ne sont pas pris en compte. Et depuis des années, on nous demande un projet médical sur une offre de soins sur le territoire. »
Comment dénouer la situation sans personnel supplémentaire ? C’est tout l’enjeu de cette année 2015.
Les Hautes-Pyrénées risquent de perdre beaucoup de terrain par rapport à Pau. Attention !