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Plaisirs culinaires

Le 03 Juin. 2014

Toques en Madiran, le concours est ouvert

Et un concours culinaire de plus, allez-vous penser en apprenant que Madiran va organiser le sien. C’est vrai, ça ! Entre Masterchef, Top Chef, le Meilleur pâtissier, œnologue, cuisinier, commis de cuisine ou plongeur, on pensait avoir fait le tour de la question.

Mais l’idée du concours s’avère toujours séduisante et encore plus si elle est mise au profit de la promotion d’un produit manquant de visibilité. Pile poil le cas du Madiran.

Tout est donc prêt pour la seconde édition du concours « Toques en Madiran ».

Ce qu’il faut savoir…

PL madiranSon but est de présenter aux fins gourmets des plats élaborés qu’enrichit le Madiran. Et la liste est longue : boudin, cailles, grives, confit, curry, garbure, perdreau, ragoût, salmis, gésiers, tourtes, tout est possible, à condition d’y mettre du talent et de la mesure.

Quoique les plus aguerris prétendront que le Madiran vieux convient parfaitement au gibier, à la truffe du Périgord, au Xamango et aux fromages de brebis, tandis que le jeune convient parfaitement bien aux confits, aux magrets, à la piperade, à l’assiette landaise ou au chou farci. Le choix est large.

Le concours est l’œuvre de deux producteurs locaux, Plaimont et la Cave de Crouseilles et l’épreuve de cette année consistera à s’affronter sur le thème « Entre terre et mer ». Et comme il fallait un parrain prestigieux à la manifestation, c’est Yannick Delpech (photo ci-dessus) qui a été choisi, un cuisinier qui a vécu dans l’environnement du vin, puisque son père était vigneron à Lagrave, près de Gaillac.

Yannick Delpech a commencé son apprentissage à l’âge de quatorze ans chez Michel Belin, a travaillé ensuite au Café de Paris à Biarritz avec Didier Oudil, chez Alexis Pelissou à Saint-Médard puis avec Gérard Garrigues au Pastel de Toulouse avant de se fixer à L’Amphitryon à Colomiers, où il œuvre tout d’abord comme pâtissier, puis comme chef de cuisine ; après seulement deux ans d’exercice, il devient à 24 ans le plus jeune chef étoilé de France en obtenant sa première étoile en 1999 et sa seconde huit ans plus tard.

PL madiran2En 2011, tout s’effondre avec l’incendie de son restaurant. Plutôt que d’aller vendre son talent ailleurs, Yannick décide de le reconstruire, et c’est de nouveau le succès, qui le pousse à ouvrir un salon de thé, le Sandyan. Mieux, il sort de l’anonymat en participant à l’émission Masterchef.

Si vous désirez participer au challenge, inscrivez-vous (exclusivement) en ligne sur le site de Toques en Madiran avant le 15 octobre.

Une première sélection livrera les noms des 50 premiers, après quoi c’est Yannick himself (et non Michel) qui désignera les 5 meilleurs, le nom du gagnant étant connu le 15 novembre prochain, au château de Crouseilles.

Donc, un seul mot d’ordre, à vos fourneaux, avec du Madiran et modérément, hein !

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