Ecoliers, écolières, étudiants, étudiantes, professeurs, professeuses, chercheurs, chercheuses, enfin vous qui avez des certitudes, apprêtez-vous à remettre à plat vos connaissances.
Car la vie ne remonte pas à 600 millions d’années, comme on nous l’a enseigné avec aplomb depuis des lustres, mais bien à 2,1 milliards. Une paille !
Ce qu’il faut savoir…
Et ça change quoi dans nos vies ? Euh, pas grand-chose, sauf que le savoir fait partie de la sagesse et de l’intelligence. Et savoir que nous ne descendons pas de bonobos se la coulant douce dans la jungle africaine est réjouissant.
En cour de récré, on raconte que « l‘homme descend du singe, le singe de l’arbre, et vu ta tronche, t’as dû rater des branches », ce qui n’a rien à voir avec notre sujet. Encore qu’il faille réfréner notre légitime satisfaction.
Car d’après les travaux d’Abderrazaz El Albani, géologue et professeur des Universités à Poitiers, la vie multicellulaire, des êtres multicellulaires, composés de cellules à noyaux (pas glop, ça !) d’une taille macroscopique, existaient il y a 2,1 milliards d’années. Sous la forme de méduses molles et gélatineuses, d’une dizaine de centimètres.
Aussitôt, des palanquées de paléontologues lui sont tombés sur le râble, l’accusant d’avoir « acheté des fossiles » et de renverser la statue de Darwin. Il a fallu que le prestigieuse revue scientifique « Nature » vérifie et entérine ses travaux pour clore le bec de ces empêcheurs de fossiliser en rond.
Et Abderrazaz est en train de supplanter l’heureux papa de Lucy, Yves Coppens, qui vient d’être nommé en octobre dernier membre ordinaire de l’Académie pontificale des Sciences par le pape François.
Voilà ; c’était notre minute scientifique et intellectuelle, non, ne nous remerciez pas, c’est cadeau. En fait, et pour mettre tout le monde d’accord, concluons simplement avec Alexandre Vialatte que « l’homme remonte à la plus haute antiquité ».
Et vlan ! Un partout, balle au centre.