Tempos du Monde se déroulera dans un cadre idyllique, au bord du lac de Christus. Malgré les restrictions sanitaires, les organisateurs proposent un voyage musical sans frontières. De la Jamaïque au Nigeria, de Madagascar à Haïti ou encore du Congo au Canada.
Au coeur des Landes, l’événement a pour objectif de faire découvrir des musiques et cultures du monde entier. « Cette année, le festival renouvelle une programmation métissée. Pour cette édition inédite, les Tempos du Monde vous délivrent un visa pour un voyage musical sans frontières. L’objectif de ce rendez-vous métissé est d’agir contre toute forme de discrimination et d’exclusion pour favoriser la connaissance de l’autre, la vie ensemble, le partage et la solidarité internationale », explique Pierre-Yves Lotte, président du festival.
Ouverture, vendredi 20 août…
Lors de cette première soirée, on retrouvera David Walters. Petit-fils de Caribéens et ancien sportif de haut niveau, ce jeune auteur, compositeur, interprète et producteur a donné naissance à un étonnant répertoire empreint de beats électroniques et de folk acoustique sous influences afro-caribéennes. Sur « Soleil Kreyol », paru en janvier 2020, il imprègne sa musique de l’état d’esprit et de l’esthétique qui régnaient à New York dans les années 70 et 80.
Toujours dans le registre des musiques du monde, le quatuor Sages Comme Des Sauvages se produira au Théâtre de verdure. Fort du succès de leur premier album et de la tournée qui l’a suivi, le groupe a sillonné tous les recoins de la francophonie.
En fin de soirée, Souad Massi entrera en scène. Invitée lors de la 7e édition des Tempos du Monde, elle est considérée comme la plus belle voix féminine d’Afrique du Nord. Cette artiste puise dans la tradition musicale pour la transformer et la faire sienne. Ses chansons, empreintes d’amour, d’altruisme et de courage, sont autant de témoignages contre l’intolérance. On dit d’elle que c’est la Tracy Chapman du Maghreb.
Au menu du samedi 21 août…
Le lendemain, deuxième et dernier jour du festival, le public fera escale en Argentine grâce à La Yegros. La chanteuse originaire de Buenos Aires s’est imposée comme la nouvelle figure de proue féminine de la nu cumbia, une musique entre tradition et électro. Une recette, qui fait de chacun de ses concerts, des moments festifs.
Le groupe de rock maloya Trans Kabar sera également présent. Le quatuor travaille sur une lecture électrique des rites mystiques de l’île de la Réunion pour élaborer une musique de « trans maloya » en les remettant au goût du jour. Ils s’inspirent du Servis Kabaré, cérémonie festive issue des rituels des esclaves faîte pour communier avec les ancêtres par la musique, les chants et les danses.
Enfin, Clinton Fearon aura l’honneur de clôturer le festival. L’ancien chanteur bassiste des Gladiators est une véritable légende de la musique jamaïcaine et l’un des piliers du reggae. Après 40 ans de carrière, Clinton Fearon ne cesse de se réinventer, en chantant toujours avec la même passion.
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