Le secrétaire d’État aux transports, le Landais Alain Vidalies, profitant de sa visite officielle dans la région, a annoncé la marche arrière du gouvernement dans ce projet ambitieux et particulièrement stratégique.
Les élus de Tarnos, qui devait accueillir le terminal de cette autoroute ferroviaire entre Dourges (Pas-de-Calais) et le Sud-Ouest, ont gagné leur combat. Mais, le problème reste entier et particulièrement aigu.
Ce qu’il faut savoir…
Le lancement du projet date de septembre 2013 et devait aboutir en 2016. L’objectif était de transporter 85.000 poids lourds par an, pour faire face à un trafic en croissance exponentielle, et ainsi libérer d’autant les routes et autoroutes.
Alain Vidalies a expliqué que le projet avait été retiré en raison des oppositions locales et de l’absence de financements suffisants (il était temps de s’en apercevoir). En réalité, le gouvernement voudrait refiler la patate chaude à l’Espagne, en proposant l’installation du terminal à Vitoria (Euskadi).
Le ministère des Transports avait inscrit cette autoroute ferroviaire dans le cadre de la fameuse transition énergétique.
L’enjeu est, en effet, de délester le trafic routier de 480 poids lourds par jour.
Actuellement, deux autoroutes ferroviaires sont en service : entre Bettembourg (Luxembourg) et Le Boulou (Pyrénées-Orientales), avec 55.000 camions transportés en 2012 ; et le franchissement des Alpes qui absorbe 25.000 poids lourds par an
Plus de camions sur les autoroutes, plus d’accidents, plus d’embouteillages …
Le PS est vraiment formidable !
Les gens de Tarnos et environ qui pouvaient espérer des emplois seront ravis