Après de longues et stériles réflexions on commence à voir le bout du tunnel. Tous, réacs comme progressistes, écolos comme nitratophiles, pro comme anti, semblent converger vers des conclusions communes.

Voyons un peu : pour couper court aux disputes à l’aspect rébarbatif des éoliennes, un accord vient d’être trouvé aux termes duquel on pourra en installer autant qu’on vaudra, mais dans des grottes. On évitera ainsi leur bruit et les esthètes du paysage ne seront plus choqués.

Par ailleurs, les recommandations de l’association Ombre et Soleil ont été prises en compte : il faut que cesse ce scandale des atterrissages en plein soleil. Il faut donc planter des arbres sur les pistes des aérodromes pour que les pilotes puissent enfin profiter de la fraîcheur de leur ombre.

De plus, il a été décidé que, lors des corridas, il convenait d’anesthésier le morillo du toro pour lui éviter la souffrance de la pique. Mais, on cherche toujours les volontaires qui iront injecter l’anesthésiant en pleine piste.

Pour le foie gras, le problème reste entier. Car, si l’on peut déduire que c’est celui qui crie le plus fort qui souffre le plus, on voit bien que les canards et les oies font moins de bruit que les anti-foie gras.

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