Ça commence à chauffer sévère à Dax, entre l’association Satirailleurs et la municipalité, suite à la décision de cette dernière de ne plus contribuer au financement de l’événement festif qui, durant trois ans, a apporté bien du bonheur et des visiteurs à la cité thermale.
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Et c’est le maire en personne, Gabriel Bellocq, qui vient d’allumer la mèche.
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Ce qu’il faut savoir…
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On attendait des mots de compassion et de regrets, on a eu davantage un constat un peu froid : selon lui, l’asso n’avait pas trouvé son rythme de croisière permettant à la manifestation d’être pérennisée ; de plus, face à la diminution des dotations de l’État, il était tout à fait naturel de serrer les boulons.
Il est vrai que la rigolade n’est pas la priorité des élus, on le constate chaque jour.
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Les propos de l’élu ont naturellement mis en rogne les Satirailleurs, qui s’estiment un tantinet floués (pour rester polis) sur les bords.
Certes, l’événement coûte bonbon, mais si l’on parle de sous, il faut aussi estimer ses retombées commerciales, pour les boutiques, les restaurants, les hôtels, les prestataires de services.
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Il faut prendre en compte l’image donnée par Dax, dont le nom a été cité à de multiples reprises à la télé et dans la presse.
Il faut citer toutes les personnalités du spectacle qui ont séjourné dans la ville et qui en ont parlé. Et de sous, c’est ce qui a manqué le plus, puisque la dotation municipale a fondu comme peau de chagrin, passant en trois ans de 230.000 à 130.000 euros.
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Le rideau est donc tombé, mettant fin à cette belle histoire initié par de joyeux lurons.
Comme nous vous l’annoncions la semaine dernière, les 70 Satirailleurs bénévoles n’ont pas renoncé à relancer la formule dans une ville de la région.
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Ça va tirer ailleurs, c’est sûr !
Quel dommage, ce festival était un véritablement souffle d’air, une ambiance inoubliable, des invités de haut niveau, triste de le voir diparaitre. J’espère qu’il sera reproduit ailleurs