En fait, il s’agira de la 8e édition dont le moment fort est constitué par le déjeuner spécial, fait de grillades de porc noir, c’est-à-dire une big assiette de charcuterie porc noir, grillade de porc noir, haricots tarbais (pas noirs, non), fromage des Pyrénées et confiture, plus quelques gourmandises du coin, pour la modique somme de 19 euros si vous êtes grand, de 5 euros pour les plus petits.

Naturellement, ripailler sans musique et festivités ne serait pas un plaisir complet. Aussi la banda Les Baladours s’emploiera à mettre de l’ambiance, tout comme celle des Fantaskes et en sortant de table, bien calé, on pourra aller admirer les danses bigourdanes des Ahulats avant de clore la journée avec Morgan and The City Light.

Ceux qui préfèrent le plaisir de la marche à celui de la table auront pris à 8h le départ de la randonnée pédestre, de 10 km. Vraiment, il y en a pour tout le monde.

Au fait, en quoi le porc noir de Bigorre se différencie-t-il de ses congénères ? A des ch’tis détails de rien qui font la différence. Tout d’abord, les animaux sont de race pure gasconne. Ils sont alimentés à base de 70% de céréales non OGM ; les truies vont à la pâture chaque jour ; les porcelets sont élevés dans des bâtiments avec de la litière paillée, ou sur des prairies, avec des abris ; les porcs sont engraissés dans les prairies et les sous-bois durant au moins les six derniers mois de leur période d’engraissement ; le nombre d’animaux doit être inférieur à 35 par hectares. Et malheureusement comme tout a une fin, les porcs sont abattus à l’âge de douze mois.

Muni de ces précieux renseignements, vous pourrez facilement briller à table, que l’on vous souhaite joyeuse et surtout bonne. Quoique, avec le porc noir de Bigorre, la table est toujours bonne.