S’il est encore trop tôt pour connaître avec exactitude les chiffres de fréquentation de la saison passée dans les campings gersois, on peut tout de même tirer quelques enseignements.
Ainsi, en nombre de capacité d’accueil/nombre de lits, ce sont les campings du département qui présentent l’offre la plus vaste : plus de 11.000 lits (42%), contre 10% pour ceux des hôtels, ou 26% pour les formules Gites & Meublés.
En fait, selon l’Office de Tourisme, l’offre serait de 44 campings et de 7 parcs résidentiels, d’une capacité d’accueil de 3.721 emplacements. Soit 73 par camping, avec un emplacement sur trois destiné au locatif (bungalows, chalets, habitat léger de loisirs).
Ce sont les Néerlandais qui les fréquentent le plus, suivis des Britanniques, des Belges, des Espagnols et des Allemands. 2016 avait enregistré une hausse de la fréquentation étrangère, avec 136.650 nuitées (+26 %) et 17.328 arrivées. Par ailleurs, 7 % de la clientèle visitent le Gers en camping-cars.
Telles sont ces tendances qui ont été au centre des propos tenus à l’AG des Campings du Gers, présidée par Marc Passera, où il a été question de mettre à l’avenir l’accent sur le « glamping » (mot issu de la contraction de camping et de glamour), évoquant des hébergements insolites, loin de la foule, et prônant le retour à la nature.
Car le camping à la papa, avec ses sanitaires collectifs, et son imagerie à la Patrick Chirac, c’est le passé. Il n’y a qu’à aller dans le Gers pour le constater… Cet été ?