Bêtement, nous avions compris que la réforme territoriale avait pour but de faire subir une sérieuse cure de minceur au millefeuille des collectivités locales et régionales. Des économies, on veut des économies.
La Cour des comptes espérait enfin être entendue, elle qui demandait, récemment encore, un sérieux et urgent tour de vis dans les coûts de fonctionnement des Villes, des Départements et des Régions.
Stupidement, nous avions écouté les discours des plus hautes autorités de l’Etat annonçant des mesures XXL avec la suppression des Conseil généraux et la fusion des Régions. Economies, ils annonçaient des économies.
Et bien, c’est fini. Et bien fini.
Ce qu’il faut savoir…
Lors du Congrès des Départements français à Pau, le premier ministre a tout simplement enterré la réforme les concernant. Longue vie aux Conseils généraux qui, grande et profonde révolution, deviendront des Conseils départementaux après le scrutin de mars prochain.
Oh, j’oubliais. Il y a eu une vraie réforme qui s’appliquera dès la prochaine campagne électorale. « Ils » ont divisé le nombre de cantons par 2. Donc, 2 fois moins d’élus ? Et non. On va élire 2 personnes au lieu d’une par canton. Le tour est joué.
Fini aussi l’espoir (fou ?) que la fusion prévue des Régions déclenche de sérieuses réductions des dépenses de fonctionnement. La confirmation, tout à fait officielle, est venue d’Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine et président de l’Assemblée des Conseils régionaux.
La semaine dernière, lors d’une réunion des présidents des 3 régions appelées à fusionner (Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin), Alain Rousset a déclaré à nos confrères de Sud-Ouest : « Cette réforme n’entraînera pas d’économies dans l’immédiat ». Ajoutant même qu’il pourrait y avoir une forte hausse des coûts de fonctionnement, notamment en raison d’une harmonisation par le haut des rémunérations.
Les 3 présidents ont, en plus, pris le soin d’insister sur le fait qu’il n’y aurait pas la moindre suppression de poste. On comprend bien dans les déclarations que chacun compte garder toutes ses prérogatives et… son somptueux Hôtel de Région. On a compris qu’ils sont unanimes à ne pas vouloir d’une fusion (ça c’est dit !), préférant un mariage où chacun a les mêmes droits.
Voilà bien une réforme (si l’on peut encore utiliser ce mot) surréaliste. Et au fait, à quoi peut-elle servir ?
En France, les politiques marchent sur la tête
Et ils se foutent de nous
Il fallait s’y attendre. Non seulement, ils ne vont pas réduire leur train de vie, mais ils vont gonfler l’addition. Et qui paye ?
Il suffit de voir les palais qu’ils se sont construits à Bordeaux, à Toulouse et ailleurs, pour comprendre que les élus des régions ne vont certainement pas se serrer la ceinture
Et ils donnent des leçons aux chefs d’entreprises… Il serait temps que les élus français redescendent sur terre. Ils nous mènent dans le trou
Et vous oubliez de dire que – en plus – cette pseudo réforme va coûter beaucoup d’argent
Comment peut-on faire pour arrêter ces gaspillages ?
Romain, “comment peut on faire pour arrêter ces gaspillage ?” Premièrement aller voter, c’est le seul pouvoir démocratique qu’il nous reste. Deuxièmement refuser leurs magouilles en votant BLANC. Un grand coup de blanc à la santé du Pays ! Refuser cette région scélérate sans saveur, sans couleur, sans accent, colonisée par le pouvoir parisien et qui fera le bonheur de Bordeaux seulement. Refuser ces départements hérités de Napoléon (un grand démocrate ?). Demandons une collectivité béarnaise comme il y aura une collectivité basque. Indignez vous disait le grand Stephane Essel. Qui s’en souvient ? INDIGNONS NOUS.