Voilà une nouvelle qui ne va pas passer sous silence, foi de PresseLib’. Sortie ce jour dans la presse nationale, elle a fait le tour des Rédactions, mais le public ne semble pas réagir encore. Pourtant, sans vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, on vous promet que ça va bondir dans les bergeries, et pas seulement en tapant dans les mains d’enthousiasme ! Amis de la controverse, bienvenus. De quoi parle-t-on ?
De ce rapport confidentiel de Nicolas Hulot, que Médiapart aurait piraté avant qu’il n’ait le temps de le montrer au Président Macron. Et, bigre, c’est qu’il parle de nos Pyrénées ! Un rapport de stratégie sur la présence des ours dans les Pyrénées, on y revient. Mais d’une bien drôle de façon !
Son projet serait de créer une vaste zone protégée pour garantir la tranquillité des plantigrades mal léchés et les autres ! Super ! Sauf que la zone en question engloble tout le Pic d’Ossau, le Pic du Midi et 6.800 hectares autour.
Il est probable que les bergers croient qu’on leur met le loup dans la bergerie, puisque dans cette zone, ils ne pourraient plus s’installer, et toute transhumance y serait interdite. Le projet serait applicable dès cette année, avec l’introduction immédiate de 2 femelles ours, puis au rythme de 2 ours slovènes et leurs femelles chaque année, pendant six ans.
Une mesure qui va faire tordre le nez à beaucoup, mais attendez, ça c’est rien en comparaison des trois à suivre (qui va vous mettre les ours, à tous les coups – de fusil – !)
Commençons par la plus soft. Soit la grande réserve d’animaux sauvages qui serait installée aux portes de Pau, à côté de l’aéroport, sur les terres appartenant au Syndicat de la Vallée d’Ossau à Serres-Castet.
Des ours hébergés à la ferme du Pont Long certes, mais aussi d’autres animaux d’envergure et sauvages (on ne veut pas savoir de quels spécimens il pourrait s’agir !).
Un genre de couveuse gigantesque où ils seraient acclimatés avant de pouvoir rejoindre la montagne. Cela n’est pas dit dans le rapport, mais on sent bien venir que les nounours et autres charmantes bestioles vont ensuite ne pas supporter le bruit des avions, pendant leur sieste, et que les problèmes n’ont pas été tous envisagés. On parie ?
Mais il est temps de vous annoncer le pire du pire, qui concerne les bergers. D’après le fameux rapport hulotesque autant que culotté, il serait exigé aux bergers de fournir, chaque année, gracieusement, 650 brebis lâchées dans la réserve des Pyrénées pour nourrir les ours.
Le rapport précise toutefois qu’une “adaptation proportionnelle pourrait être envisagée pour les éleveurs les plus petits, sur dérogation préfectorale”.
Enfin, on apprend qu’un accord a été passé avec nos voisins aragonais pour introduire également de nombreux ours sur le versant Sud des Pyrénées. Pas moins de 35 plantigrades seront prélevés dans les Cantabriques pour être lâchés dans nos montagnes, entre Formigal et le Mont Perdu. Ils retrouveront ainsi les Slovènes de chez nous. Suggérons à nos gouvernants de prévoir des cours de langue pour qu’ils puissent communiquer entre eux. Non ?
Il faut savoir que le coût de la manoeuvre est estimé à 5 millions d’euros par animal. Quand même…
Pour couronner le tout, dès cet été, une vaste campagne de communication sera lancée au niveau international, en reprenant le slogan déjà utilisé il y a quelques années, “Pyrénées, frontière sauvage”. Le but est d’attirer des hordes de touristes.
On ne veut pas imaginer la réponse du berger à la bergère Hulot !
Et si on introduisait des poissons comme des poissons d’avril, ça marcherait aussi ?
Bonne idée ! Nous allons e toucher un mot au ministre
J’espère que cette info ursine n’est qu’un terrible poisson ? nos gouvernants sont tellement “malades” que rien ne m’étonne plus de leurs capacité à nous emmerder.
C’est bien connu que les ours sont friand de poisson !!! Excellent, presselib, j’ai faillit marcher…
oui oui et lui vient pour les garder !!