Les villes, dans moins d’un mois, puis les départements et les régions, dans un an, vont être soumis au verdict des électeurs. L’enjeu est majeur pour nos territoires, tellement ces mandats sont concrets et souvent déterminants pour tracer l’avenir. Au-delà du contexte politique national, le choix se fera avant tout sur la qualité des candidats et de leurs programmes.
Quels seront les leaders politiques qui émergeront après ce marathon électoral ?
Déjà, on sait que la Côte basque se trouve dans une situation inédite avec le retrait de 3 personnalités : Didier Borotra (Biarritz), Jean Grenet (Bayonne) et Michèle Alliot-Marie (Saint-Jean-de-Luz). Changement garanti. Comme à Pau où Martine Lignières-Cassou ne se représente pas. Dans les autres grandes villes (Dax, Mont-de-Marsan, Tarbes, Lourdes, Auch…), les maires en place sont candidats. Y aura t-il des surprises ? Difficile à dire.
Les élections départementales et régionales, elles, seront par nature nettement plus politiques et beaucoup dépendra du contexte national. La gauche, qui détient les 4 départements du bassin de l’Adour (Landes, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et Gers) et les 2 régions (Aquitaine et Midi-Pyrénées), sait déjà qu’elle sera dans une situation moins favorable que lors des dernières échéances. Bref, en un an, tous les pouvoirs locaux seront remis en question. Ce qui explique l’accélération de la mobilisation des leaders politiques.
François Loustalan