L’avenir, c’est aujourd’hui qu’il se prépare. La preuve vient d’en être apportée dernièrement à la Villa Ducontenia avec la présentation du PADD luzien, constituant la première étape du Plan local d’urbanisme (PLU). En d’autres termes moins techniques, a été brossé l’aspect que devrait présenter la ville, à l’horizon 2030.
Quatre grands points sont à remarquer. Le premier concerne l’afflux de population, puisque l’on a calculé que d’ici 2028, Saint-Jean devrait compter 15.000 habitants, soit un millier de plus que maintenant. Ce qui engendrera la construction de 500 nouveaux logements, auxquels il conviendra d’en rajouter autant pour les résidences secondaires. A été évoquée pour cela la priorité accordée à « l’économie présentielle » comprenant les services à la personne.
Le second touche à l’endroit où ils devront s’implanter. D’emblée a été écartée la solution d’envahir l’environnement naturel. Il faudra donc que les nouveaux arrivants s’implantent intra muros, sur les quartiers Urdazuri et Fargeot, ou dans des zones déjà urbanisées : les hauts de Jalday, Ur Mendi ou Balkoïna.
Sans étonnement, et pour suivre les exemples dans grandes métropoles, on a aussi évoqué l’éventualité de diminuer la présence des voitures, en renforçant l’offre de transports collectifs et en installant des zones de stationnement en dehors de la cité. Et bien sûr une accentuation des espaces dédiés aux cyclistes et aux piétons, en particulier dans le futur îlot Foch.
Le dernier point touche les zones d’activité de Layatz et de Jalday, qui devraient être agrandies de trois hectares, tant sur les Hauts de Jalday qu’en direction de Guéthary, du côté des bâtiments futuristes de Quiksilver. Pour cela, ce ne sont pas moins de 31 hectares de terres agricoles ou forestières qui vont être urbanisées.
C’est le prix à payer pour que la ville se développe de façon ordonnée et harmonieuse. Et tant pis pour l’environnement !