On devrait dire « les » sismomètres, puisqu’ils seront trois. Créés à Toulouse sous la maîtrise d’œuvre du CNES. S’ils manquaient d’étanchéité en 2016, cette année ils sont fin prêts.
On parie que notre aventurière Laya va vouloir, à moment donner, rejoindre la mission Insight pour aller nous chercher un reportage sur Mars. C’est bien le genre de truc qui pourrait la brancher. Mais au fait, c’est quoi Insight ?
Insight, c’est le programme de la Nasa pour aller sur la « planète rouge », autrement dit Mars. Cette fois, l’atterrisseur partira le 5 mai 2018 pour se poser chez les Martiens à la fin de novembre 2018. Il sera chargé d’écouter le pouls de la planète rouge, de mesurer ses oscillations, d’apprendre à connaître sa structure interne. Connaître mieux Mars, c’est comprendre aussi la Terre, sa sœur jumelle.
On s’en doute, seul un bijou de technologie peut permettre d’y parvenir. Eh bien, faisons (une fois de plus) cocoricocoak, car c’est à Toulouse, sous la maîtrise d’ouvrage du CNES – Centre National d’Etudes Spatiales – que le bijou en question a été créé avec le sismomètre SEIS.
Evidemment, il y eut des « couacs » préalables, notamment en 2016. Le pourquoi d’avoir repoussé l’expérience à 2018. Quand les trois sismomètres SEIS équipant la sphère avaient montré quelques faiblesses… d’étanchéité. Ballot lorsqu’on prévoit d’être super sensible, et de détecter des mouvements de la taille d’un atome ! Aujourd’hui, la précision semble garantie. Il vaut mieux quand on sait que sur Mars, la température nocturne peut baisser à – 70 degrés !
Dans la catégorie plus « rigolote », savoir qu’en novembre 2017, une opération avait été lancée par la Nasa pour obtenir son « Boarding pass » ou plus exactement mettre son nom sur l’une des deux micropuces de données qui seront amenées sur la planète rouge. Au classement très virtuel de ceux qui se sont inscrits, la France n’est que 11ème mais avec tout de même 46547 inscrits ! Un « Mars » et ça repart !