La Fédération des Industries du Bois d’Aquitaine (FIBA), présidé par Paul Lesbats, œuvre depuis 50 ans pour développer, pérenniser, former, diversifier et investir sur le massif. Jusqu’à la tempête Klaus en 2009 : une catastrophe qui a décimé la forêt landaise.
Pour la FIBA, l’heure est maintenant à la mise en place d’un plan industriel pour l’avenir. Un plan où s’affichent la volonté politique, l’ambition, la stratégie, les actions et les moyens.
Ce qu’il faut savoir…
Rappelant au passage que la FIBA soutient la création d’une interprofession aquitaine Forêt-Bois, car l’économie est saine (plus de 30.000 emplois et 2,4 millions de chiffre d’affaires), les entrepreneurs stables et de proximité, les investissements lourds et réguliers, le matériau renouvelable et multi usages.
Autant de raisons d’y croire. L’ambition est facile à mesurer, il s’agit de préparer l’industrie de demain, compétitive, durable et pourvoyeuse d’emplois, sur la base d’un calcul simple : 900.000 hectares x 10m3/ha/an = 9.000.000 m3
Au niveau de la filière, il faudra sécuriser les approvisionnements, diminuer les contraintes, permettre un meilleur crédit inter-entreprises. Pour les entreprises, alléger leurs charges, les aider à bâtir des projets d’investissement et renforcer leur structure financière. Et comme Paul Lesbats l’a souligné : “il faut y croire”.
Ceux qui ont l’air d’y croire en premier, et c’est tant mieux, c’est l’Etat qui a délégué une mission d’inspection interministérielle pour faire une analyse précise en vue de préparer ce plan industriel. Une promesse réelle, pas en bois !