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Feu vert pour le futur pôle scientifique au Fort de Socoa

Le 30 Nov. 2015

Place aux sciences liées à la mer et à la glisse : écosystèmes, ecotoxicologie marine, climatologie…

En fait, on avait anticipé l’événement et en fidèle lecteur de Presse Lib’, vous saviez déjà tout avant même que l’annonce officielle ait lieu. De quoi causons-nous ? Du Fort de Socoa, qui va devenir un big pôle scientifique.

Désolé les souris, les fumeurs de pétards et les courants d’air, il va falloir aller voir ailleurs !

Ce qu’il faut savoir…


socoa2Il est vrai qu’il menaçait ruine, notre beau fort (beaufort, joli terme marin, à ne pas confondre avec le fromage). 1.213 m2 en très mauvais état, car rongé par les flots de l’océan et les années d’abandon.

Longtemps, il est géré par l’UCPA qui quitte les lieux en 2003 et racheté à vil prix à l’État neuf ans plus tard par la Communauté de communes Sud Pays basque, pour 700.000 euros. Un acte volontariste, de protection du patrimoine local, mais qui s’avère suicidaire en terme financier, puisque les spécialistes considèrent qu’il faudrait mettre au pot entre 5 et 7 millions d’euros pour lui rendre sa splendeur d’antan.

 


socoa3Mais voilà, qu’en faire ? Les projets se sont accumulés : marina, capitainerie, résidence d’artistes, hôtel de luxe, sans qu’aucun ne soit satisfaisant.

Sauf qu’une solution a été trouvée : transformer le fort en plateforme de recherche scientifique et technologique, avec pour thème l’océan et la glisse. Il est vrai que côté glisse, le lieu est bien pourvu, avec la fameuse vague de Belharra juste en face !

 


VAGUEÀ cette intention, une convention de coopération euro régionale vient d’être signée avec les Universités de Bordeaux et de Bilbao, en vue de mettre à la disposition des chercheurs des salles de travail situées au pied du fort, où seront étudiées toutes le sciences liées à la mer et à la glisse : écosystèmes, ecotoxicologie marine, climatologie, etc.

Le tout sous l’égide du dispositif « Ocean experiences »

 


socoa3Ne reste plus qu’à faire. Et à commencer par trouver un peu d’argent, en ratissant large vers l’ensemble des collectivités, l’État et bien sûr l’Europe qui est largement concernée par le projet.

L’agglo a promis d’investir 1 million l’an prochain pour les premiers travaux de sauvegarde, une première étape de ce qui peut demain devenir l’un des fleurons de la Côte basque.

Désolé, les souris qui fument vos pétards, va falloir déménager !

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