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Foredavenir ou l’avenir du bois aquitain

Le 18 Nov. 2015

Place à la valorisation des massifs des Landes et d’Adour-Pyrénées

Foredavenir. On est prié de prononcer « forêt d’avenir » et non faure d’avenir, ce qui a nettement moins de sens. Un néologisme constituant plutôt une bonne nouvelle, car ce projet aquitain, déposé dans le cadre de l’AMI Dynamic Bois a été retenu par les deux ministères concernés, celui de l’Agriculture et celui de l’Environnement, au titre des projets de valorisation du bois énergie.

En quoi cela consiste donc ?


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Tout simplement à mettre en valeur, sur une durée de trois ans, 1.400 hectares de forêts, occupées en majorité par des feuillus, c’est-à-dire des chênes, des peupliers, des châtaigniers, peu, mal ou pas du tout entretenus, afin de les intégrer à la production forestière.

Une idée tellement simple qu’on s’étonne que personne ne l’ait eue jusqu’alors. Et mine de crayon, cela représente une production potentielle de 60.000 tonnes de bois à l’horizon 2017, qui devrait servir à alimenter principalement les chaufferies.

 


bois3En fait, Foredavenir est l’une des étapes d’un projet plus vaste, dénommé « Movapro » (MObiliser du bois supplémentaire en le VAlorisant pour motiver les PROducteurs) lancé il y a trois ans et dans la finalité était parallèle.

Il s’agissait alors de dégager 3 millions de m3 de bois supplémentaire, venant s’ajouter à la récolte annuelle moyenne de 7 millions de m3.

 


PL boisCe qui signifie entre autres modifier la sylviculture traditionnelle du pin maritime dans les Landes de Gascogne, avec une coupe rase à partir de 35 ans. En s’intéressant aux massifs d’Adour-Pyrénées et de Dordogne-Garonne, qui offrent un fort potentiel de bois supplémentaires de feuillus encore peu exploités.

Et quand on sait que dès 2016, les volumes issus de l’exploitation des massifs forestiers aquitains ne suffiront plus à répondre à la demande si les pratiques actuelles de mobilisation perdurent…

 


PL granules boisSégolène Royal doit annoncer sa participation, ou du moins son attachement, enfin son fort intérêt, et on l’espère son implication à Foredavenir, qui devrait dès lors bénéficier d’un financement de l’Ademe, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. Après quoi, on coupe !

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