Félicitations aux 123.000 personnes qui ont l’an dernier fait le déplacement (en cabine, pas en grimpette) du Pic du Midi, culminant à 2.877m. Ils en ont pris plein les yeux, plein la tête et doivent se repasser en boucle les paysages vertigineux offerts à leur convoitise.
Mais s’ils reviennent l’an prochain, et ils vont revenir, c’est sûr, il se peut qu’ils aient du mal à reconnaître les infrastructures, en passe d’être fortement améliorées. On raconte.
Une coupole, c’est bien. Deux coupoles, c’est encore mieux. Si depuis 1873 on étudie les astres à l’Observatoire du Pic du Midi, le télescope Bernard Lyot permet depuis 1981 de mieux connaître étoiles et galaxies, ainsi que les activités nocturnes, qu’elles soient astrophysiques, solaires et atmosphériques.
Alors, avec une seconde en cours d’installation, grâce à laquelle on pourra découvrir son fonctionnement, puisqu’elle sera dotée d’un instrument d’astronomie relié à des écrans. Tranquillement assis sur votre banquette, il vous suffira d’actionner une manette afin d’ouvrir ou fermer la coupole. Funny, isn’it ? (car nous avons aussi des lecteurs anglophones, ayons une pensée pour eux).
Ceci ne constitue qu’une partie des travaux engagés, d’un montant total de 4,5 millions d’euros. Il est fortement question par ailleurs d’implanter un « hyper belvédère », installé au-dessus du vide, sur la terrasse nord, ainsi qu’une via ferrata (un itinéraire assez sportif équipé de câbles et d’échelles) et un nouveau restaurant panoramique, accueillant 120 convives.
Plus bas, 400 mètres en-dessous, on parle aussi de réhabiliter l’Hôtellerie des Laquais, côté Barèges, un refuge abandonné dans les années 2000, qui constitua longtemps la seule halte confortable pour les marcheurs avant que le téléphérique ne le rende obsolète. Seize chambres pourraient y être installées, façon luxe, neige et volupté.
Remise des copies, ou plutôt fin des travaux pour septembre de l’an prochain, afin de commencer l’hiver en beauté. Beauté, un nom parfait pour le Pic !