Pourquoi a-t-on tant attendu pour redécouvrir ce lieu unique qu’est le Cloître du Carmel ? Sans doute parce que le moment est moins à la méditation et davantage au spectacle. Aussi s’est-il transformé en théâtre, pour le plus grand bonheur des Tarbais qui, dès ce vendredi soir, pourront y applaudir la Compagnie « Il est une fois » qui n’est ni belge, ni ne chante « J’ai encore rêvé d’elle », mais 100 % tarbaise, cong.
Ce qu’il faut savoir…
A l’affiche de ce vendredi, « L’Affaire Trespidi » due à la plume de Marie et Françoise Fabre, une pièce bien dans la lignée de la troupe, présentant des spectacles « enquêtes policières » interactifs, au cours desquels les spectateurs devenus participants sont confrontés à une énigme policière.
A eux d’interroger les suspects (joués par les comédiens), de consulter les pièces à conviction afin de démasquer le, la ou les coupables. Une façon nouvelle et plutôt intéressante d’impliquer les 150 spectateurs attendus.
Le lendemain, samedi, sera présentée une autre pièce, tout autant interactive, dénommée « Amis calmants vôtres », sans malheureusement la présence de Roger Moore, retenu par ailleurs et Tony Curtis, qui nous a quittés il y a cinq ans. Là, la célèbre émission « Duos de légende » va enfin connaître son dénouement après des « battles » sans merci.
La finale, orchestrée par l’énigmatique « The Voice » a lieu ce soir en opposant les trois derniers duos : Danny Wilde et Brett Sinclair, Laurel & Hardy, Sherlock Holmes et le docteur Watson, face à un public jouant gros…
Ne boudons pas notre plaisir : à PressLib’, on adore l’esprit potache de ceux qui ne se prennent pas au sérieux tout en faisant sérieusement leur boulot. C’est bien le cas d’ « Il est une fois », les Tarbais chtarbés qui mériteraient d’être connus de la France entière.
Si leur notoriété n’est pas encore parvenue jusqu’à vous, courez vite au cloître du Carmel, d’autant que les tarifs sont pitchounets : 10 euros en plein tarif, 8 pour les chômeurs, étudiants ou handicapés. La billetterie sera ouverte uniquement le soir des spectacles, sur place, une heure avant la représentation. Pour ceux qui ne connaissent pas le lieu, il se trouve rue Jean Larcher, en face des courts de tennis (ça, vous savez où c’est).