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Initiatives Océanes

Le 13 Mar. 2015

Mobilisation pour le grande collecte des déchets aquatiques. Déjà 20 ans d’efforts !

Ils pourraient presque reprendre la chanson des Enfoirés : “On s’est cru ici pour un soir, on est encore là vingt ans plus tard”. Eux, ce sont les Initiatives Océanes de Surfrider, et comme pour leurs cousins des Enfoirés, on aimerait bien ne plus en avoir besoin, mais las, c’est plutôt le contraire qui se passe…

Sur leur site, particulièrement bien fait, on apprend certes qu’ils en sont à 20 ans de lutte, mais aussi que depuis 1996, ce sont 8.597 collectes qui ont été effectuées, dont 21.960 participants pour la seule année 2015, et 549 collectes pour 2015 itoo.

Ce qu’il faut savoir…


initiatives oceanes*Les Initiatives Océanes sont l’un des programmes phares de Surfrider Foundation Europe, réunissant des milliers de bénévoles autour d’un objectif commun : lutter contre l’augmentation des déchets aquatiques qui polluent les océans, les lacs, les rivières et les fonds marins.

Pour info et en chiffres, souvent plus parlants que de longs discours ou articles, pour la seule année 2013, 50.000 bénévoles ont récolté 2.200 mètres cubes de déchets.

 


pl initiatives oceanes 1Selon les chiffres de Greepeace, sur les 260 millions de tonnes de plastique produites chaque année, près de 10% finiraient leur course dans les océans. Or le plastique n’est pas biodégradable du tout. Sous l’action des UV, des courants, des vagues et du sel, il se fragmente en micro plastiques mais ne disparaît pas.

Cette année, plus que jamais, triste anniversaire, il faut se sensibiliser et se mobiliser autour de cette action primordiale. Maires, élus, simples citoyens concernés, n’hésitez pas à vous rendre sur le site pour organiser des collectes de déchets.

 


INITIATIVES OCEANES 4Plus on est de concernés, moins il y aura de déchets (adaptation du célèbre proverbe chinois : “Plus on est de fous, moins il y aura de riz”).

C’était juste un sourire en passant, pour alléger un sujet ô combien polluant, et dont on aimerait bien n’avoir jamais à fêter les 30 ou les 40 ans. Au nom de nos enfants et de la planète qu’on souhaite leur laisser.

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