Il y a la solution parisienne, à la hussarde, interdisant l’entrée de la ville aux véhicules qui ne sont pas de la dernière génération. Il y en a de plus douces, consistant à inciter l’automobiliste à ne pas trop utiliser sa voiture chérie, en particulier en centre-ville. C’est cette solution qu’a adopté Biarritz, en proposant cet été un « plan mobilité » un plan mobile été même, avec des navettes et des parcs réservés aux autocars.
Et…
Et puis, et surtout, la mise à disposition de parkings-relais. Ainsi à Iraty, où 500 places seront mises à dispo, gardées et surveillées 24h/24, du 11 juillet au 21 août. Le tout consistant alors à quitter la cuvette pour rejoindre la ville, ce qui sera possible via une navette gratuite, assurant une rotation tous les quarts d’heure, de 10h à 23h, jusqu’au Jardin public.
De plus, le parking Iraty est desservi par la ligne 10 de Chronoplus, aux horaires plus étendus. Autre solution : le parking d’Aguilera (en dehors de la période du Big Festival), gratuit et bénéficiant également d’un service Chronoplus.
Côté navette, on en dénombre trois. A commencer par les habituelles, desservant le centre de la ville, avec une modif : elles roulent aussi le dimanche, durant cet été. Et celle parvenant à la plage de la Milady va jusqu’à la Cité de l’Océan. Autre navette, cette desservant chaque jour tous les quarts d’heure la Côte de Basques, entre 10 et 20h.
De même a-t-on peut-être résolu le problème des autocars, qui avaient un talent fou pour obstruer les rues du centre, en les cantonnant avenue Alphonse XII et avenue de la Milady. Quant aux bus, pour rejoindre Floquet, ils passeront dorénavant par l’avenue de Verdun et Lahouze.
Voilà qui devrait faire mieux respirer le centre, permettre aux cyclistes et surtout aux piétons de profiter de leur balade l’esprit libre et les poumons dégagés, d’autant qu’à certains moments, la rue des Halles et la rue du Port-Vieux deviendront intégralement piétonnes.
Quant aux voitures fabriquées avant 1997, elles auront toujours le droit de circuler. Biarritz n’est pas Paris. Heureusement !