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La Ville Rose au sommet de la météo mondiale

Le 05 Juin. 2020

Elle pourrait accueillir le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme avec 250 spécialistes, complétant le site de Météo France et Mercator Océan…

Le siège de Météo France est installé à Toulouse depuis le début des années 80, en raison notamment de la présence des principaux acteurs du spatial, liés aux données satellites utilisées.


Ce pôle réalise les simulations sur l’évolution du climat. Il emploie déjà plus d’un millier de personnes, et près de 3.000 en comptant les organismes partenaires. La France a retenu Toulouse comme ville candidate pour implanter le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) qui doit être transféré depuis Reading, au Royaume-Uni pour cause de Brexit.


Le CEPMMT est une organisation intergouvernementale indépendante financée par 34 Etats. Il est reconnu comme le leader mondial en prévision numérique du temps. « Toulouse, capitale européenne de l’aéronautique et du spatial, siège de Météo France et centre de recherche important en Europe, a tous les atouts pour rivaliser avec les autres villes européennes candidates. L’implantation du centre européen pour les prévisions météorologiques en Occitanie, à Toulouse, est une véritable opportunité économique pour notre territoire » a déclaré la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.


Fondé en 1975, « il est destiné à réunir en permanence les moyens informatiques, financiers et humains nécessaires pour assurer la recherche, le développement et la production opérationnelle dans le domaine de la prévision météorologique à moyenne échéance. D’une part, en effet, ce domaine représente en météorologie le thème optimal pour fédérer les travaux permettant de faire progresser la prévision et la climatologie en recourant à des modèles numériques qui soient les plus avancés possibles ; mais d’autre part, il exige le regroupement de ressources considérables, qu’il est difficile de rassembler en dehors d’une coopération internationale ».


Ce sont 150 chercheurs qui seront transférés en 2021, et une centaine d’autres pourraient être recrutés ensuite avec le développement de Copernicus, le programme européen d’observation spatiale de la Terre sur les sujets environnementaux, permettant de surveiller la qualité de l’air et le changement climatique.

Un ensemble qui viendrait compléter Mercator Océan, basé à Ramonville-St-Agne, près de Toulouse : il mobilise déjà des scientifiques et des experts pour veiller, décrire, analyser et prévoir l’océan.


Financée par les grands acteurs nationaux de l’océanographie opérationnelle, dont le CNRS, Ifremer, IRD, Météo-France et Shom, elle emploie une soixantaine de scientifiques et d’experts dirigés par Pierre Bahurel. Coordinateur des projets européens MyOcean depuis 2009, et délégataire du service européen de surveillance des océans, Mercator Océan est aujourd’hui chef de file de cette filière d’excellence.

Mercator Océan soutient notamment l’initiative Sea Plastics, créée en 2016 par trois étudiants d’AgroParisTech, pour opérer des expéditions océanographiques à la voile pour étudier l’impact des plastiques sur le milieu marin. Mercator leur fournit des expertises et produits océanographiques pour leurs expéditions.


Au niveau national, Mercator collabore aussi aux projets Coriolis, Drakkar Ocean, Cersat, ou Ssalto/Duacs. Un océan d’actions pour que demain, ce soit la mer à boire… sans s’empoisonner.

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