Mathieu Beurois, souvenez-vous de ce nom. Ce natif de Bayonne, qui a passé son enfance sur la côte Basque et étudié dans l’établissement privé Saint-Dominique de Pau, vient de rafler le prix du meilleur film international aux Los Angeles Movie Awards avec son court-métrage « L’homme du passé ».
Apparemment la concrétisation d’un vieux rêve pour ce jeune réalisateur qui n’avait pas hésité à appeler à l’aide pour financer son projet. A l’époque, nombreux étaient les sceptiques, surtout lorsque Mathieu avait eu recours au « crowfunding », autrement dit le financement participatif sur Internet (qui a fait le succès du chanteur Grégoire, notamment). Mais le jeune réalisateur avait parfaitement mesuré que “aujourd’hui, Internet est un eldorado où tout est possible. D’ailleurs, les grands cinéastes l’ont aussi compris.”
Son court-métrage primé, une comédie de douze minutes, évoque les différences de milieu et les tensions familiales qui peuvent en naître. Le pitch nous fait rencontrer Jennifer et Edouard, qui sortent ensemble depuis deux ans. Si tous les deux veulent réussir dans la vie, surtout après leurs études à Sciences-Po, ils ont retardé la rencontre de leurs parents autant que possible, craignant que cela ne se passe mal. Mais il n’y a pas, les pères respectifs finissent par se rencontrer à l’occasion d’un dîner. Qui promet d’être épique…
On retrouve dans ce court-métrage Frédéric Bouraly, rendu célèbre par le rôle de “José” dans la série à succès Scènes de Ménage sur M6. Mais aussi Jérémy Charbonnel remarqué dans le film “Cloclo”.
Humilité, talent, obstination, modernité, les clés nouvelles de la réussite ? C’est ce que semble prouver Mathieu Beurois qui, résolument, ne s’affiche pas en “homme du passé”.
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