C’est là que la chaîne d’assemblage est installée, dans le berceau du savoir-faire industriel d’Airbus. On prévoit neuf mois plus tard (!!!) la naissance de bébés satellites. 900 en fait, de communication, destinés à la constellation de satellite en orbite terrestre basse (LEO).

Avec sa superficie de 4.600 m2, l’usine toulousaine servira à valider les méthodes de production nécessaires à la fabrication de satellites haute performance. Le tout à une échelle encore jamais atteinte. Et pour minimiser les risques potentiels. Avec systèmes d’automatisation, bancs de tests, données de pointe pour réduire les temps d’assemblage et améliorer les processus. Avant de construire une usine plus grande de OneWeb Satellites près du centre spatial Kennedy, en Floride.

Greg Wyler, fondateur et président de OneWeb, ne cachait pas sa joie : « Il nous reste environ neuf mois jusqu’au lancement de notre premier satellite. Si tout se passe bien, nous procéderons ensuite à la plus vaste campagne de lancement jamais réalisée, avec de nouveaux satellites mis en orbite tous les 21 jours. Nous ne construisons pas seulement une constellation de satellites, mais une passerelle numérique qui permettra un accès abordable au haut-débit à des milliards de personnes non connectées à travers le monde. »

Satisfaction aussi pour Tom Enders, le directeur général d’Airbus : « Fournir un accès global à Internet avec les satellites de OneWeb est une mission ambitieuse, à laquelle nous sommes très heureux de prendre part. L’innovation est un moteur d’Aribus, et l’innovation est au cœur de cette aventure commune avec OneWeb. Jamais auparavant un tel niveau de coût, de cadence et de volume n’a été atteint pour des satellites de grande qualité. En lui-même, le projet OneWeb est une vraie révolution, pas seulement pour Airbus, mais pour toute l’industrie spatiale. »

Un si beau mariage ne peut donner lieu qu’à une très belle naissance. Félicitations !