Grandeur et décadence. Il devait avoir fière allure, l’Hôtel de France et d’Angleterre. Enfin, pour peu qu’on ait de l’imagination, car de ce fleuron de l’hôtellerie béarnaise, il ne reste que des ruines. La faute à un méga incendie, qui le ravagea (la moukère) en janvier 1998.
Mais si vous avez une âme de bâtisseur, profitez de l’occasion : il est en vente sur leboncoin.fr
Ce qu’il faut savoir…
Le prix ? Cadeau, ou presque : 550.000 euros + frais de notaire, auxquels vous serez prié de mettre au pot sans doute le double voire le triple ou le quadruple pour lui rendre son lustre d’antan.
En prenant garde toutefois à ne pas modifier la structure de l’ensemble, car les Bâtiments de France l’ont classé monument historique et ont maintenu l’appellation, malgré son état euh, très très très détérioré, faisant penser au mot de l’humoriste regardant le Parthénon à Athènes : c’est en très mauvais état !
Quoique, avec trois euros six sous, on pourrait lui redonner sa grandeur passée, quand Rosita Mauri, danseuse étoile de l’Opéra de Paris eut l’idée de faire bâtir cette folie par les architectes Edmond Ricard et Victor Sauguinet.
Une fois rafistolé et aménagé, il pourrait sur ses quatre niveaux livrer 4.500 m2 de surfaces à vivre, soit sous la forme d’un hôtel de prestige, ou thermal, soit sous celle d’une résidence hôtelière.
Et un établissement de cette envergure et de cette catégorie serait le bienvenu à Salies, qui connaît en ce moment un regain de fréquentation grâce à ses vertus thermales enfin reconnues à leur juste valeur.
Que faire si aucun lecteur du « Bon Coin » ne saisit la balle au bond ? La solution de facilité serait de laisser agir les bulldozers, comme l’a demandé à plusieurs reprises le propriétaire de feu l’hôtel, Jean Joseph Bérot. Pour implanter à la place un immeuble anonyme, sans les fameux pilastres cannelés qui font l’originalité du bâtiment. Un vrai crève-cœur.
À moins donc qu’un lecteur du « Bon Coin »…