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La Cité mariale se penche sur son futur

Le 19 Avr. 2016

Lourdes lance son projet 2016–2030 avec, bien entendu, la spiritualité en toile de fond

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Si Lourdes est une grande destination cultuelle et touristique, en sera-t-il de même demain ? Car inexorablement, la fréquentation est à la baisse, aussi convient-il de faire un état des lieux afin d’anticiper les besoins.

Le projet existe désormais, il se nomme « Lourdes 2016–2030 » et pour le mener à bien, on a fait appel à des personnalités extérieures, qui offrent l’avantage d’avoir un œil neuf sur la ville et ses ressources.

Ce qu’il faut savoir…


BIG LOURDES+Cela s’est déroulé à la Préfecture, la semaine dernière. Autour de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, se sont réunis Isabelle Rebattu, la sous-préfète d’Argelès-Gazost, Josette Bourdeu, la maire de Lourdes, et Joseph Carles, le nouveau président du « comité des sept Sages ».

Un homme pas vraiment Lourdais, puisque maire-adjoint de Blagnac, mais surtout ancien maître de conférences en management public à l’IEP de Toulouse, qui découvre avec un regard neuf l’ampleur du dossier.


lourdes4Avant tout, il a été présenté un état des lieux, permettant un partage des données et des informations disponibles sur la Ville. Puis des rencontres ont été organisées, avec les dirigeants de l’aéroport, du Sanctuaire, des présidents des syndicats socioprofessionnels du tourisme (les commerçants, hôteliers, camping, etc.) Et même avec les représentants du 3ème âge, particulièrement présent à Lourdes.

On écoute, on interroge, on prend note et on envisage des pistes de travail.


VILLE DE LOURDESAutour de Joseph Carles on a remarqué la présence de Marie-Christine Jaillet, sociologue, du géographe Josselin Tallec, de Sébastien Rayssac spécialiste d’économie productive, de Martine Regourd, professeur à Toulouse 1, du géographe Jean-Paul Laborie spécialiste de la montagne et de Frère Olivier Saint-Martin, dominicain directeur du Pèlerinage du Rosaire, de la Province et du couvent de Toulouse. Tous oeuvrant bénévolement.

Le cadre est désormais fixé et le diagnostic devrait être délivré avec un calendrier d’applications avant l’été prochain. De ce qui a filtré, l’accent sera mis sur ce qui fait la spécificité de la ville : la spiritualité. Mais ça, on le savait déjà.

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