Voilà une nouvelle qui donne à réfléchir et qui, espérons-le, provoquera une réaction de fierté pour reprendre le flambeau. Londres, en franchissant la barre des 16 millions de touristes étrangers l’année dernière, est devenue la ville la plus visitée au monde, doublant sur le fil Paris (15,9 millions), Bangkok et New-York.
Le tonitruant maire de Londres attribue cette percée à un « effet Jeux Olympiques ». Contrairement à ce qui se produit habituellement, la métropole britannique n’a pas encaissé de contre coup l’année suivante. Bien au contraire, Londres a poursuivi sa progression et les arrivées d’étrangers dans le pays ont bondi de 11% sur les 9 premiers mois de 2013, à près de 25 millions de personnes.
La manne apportée par les touristes est impressionnante : 5 milliards de livres (6 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2013 (+12%). Et le West End, quartier du shopping, des restaurants et des théâtres, pèse économiquement plus que la City, et davantage que tout le secteur agricole britannique.
Londres se félicite d’un « feel good factor » avec les JO, le jubilé royal, la naissance du prince George, la victoire d’Andy Murray à Wimbledon, l’exposition Pompéi au British Museum, et le show de David Bowie au Victoria & Albert.
On peut penser qu’il y a aussi un peu de provocation dans la valorisation de ces chiffres par nos voisins. Mais, cette évolution doit alerter les autorités françaises. Bon, il ne reste plus qu’à gagner le « Crunch » (France-Angleterre en rugby) le 1e février.
François Loustalan
Oui, on va les battre en rugby pour se venger
C’est un exemple qu’il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, même avec le plus belle ville du monde. C’est un peu le mal français