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Quand on sait que le Carrefour établi dans la galerie Ikea bénéficiera de 5.000 mètres carrés, ça situe le niveau de puissance que l’on souhaitait donner à Primark, qui démarre son installation en France, et cherche à “frapper fort” d’emblée.
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Déjà en 6 mois, avec seulement 5 magasins (Aulnay-sous-Bois, Créteil, Marseille, Dijon et Villeneuve-la-Garenne), le groupe irlandais vend autant d’articles que La Redoute. Créé en 1969, il est désormais le N°1 de la mode en volume en Angleterre, en Espagne et au Portugal ; ceci sans publicité et sans site de vente en ligne.
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Tout semblait rouler jusqu’à l’avis de la CNAC (commission nationale d’équipement commercial), l’échelon au-dessus de la CDAC, qui vient de casser la décision du début de l’été. Patatras.
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Il faut dire que Primark ne fait jamais dans le détail : des prix cassés (30% généralement de moins que leurs concurrents) et des soldes suivies de promotions (ou l’inverse).

En moyenne, les clients repartent avec 6 articles (bien plus que dans les autres grandes enseignes) en ayant dépensé seulement 30 euros. Hors promotions, le prix moyen d’un vêtement y est deux fois moins élevé que chez son concurrent suédois H&M.
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Cette implantation est considérée comme une sérieuse menace pour les commerçants du centre-ville de Bayonne. Et si l’Union commerciale a avancé ses arguments solides, elle était soutenue par les acteurs des Allées Shopping à Ondres qui sont soumis aux mêmes inquiétudes, légitimes.
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Reste à savoir si le groupe Inter Ikea va pousser l’affaire jusqu’au tribunal administratif, ou pas. Alors, Primarkera ou Primarkera pas, ou encore Primarkera ailleurs ?