Life Lema, le syndicat Kosta Garbia, la Ville de Biarritz, la députation de Guipuzcoa, Azti, Rivages Pro Tech, Surfrider Foundation, tous s’unissent pour agir.
Se jeter à l’eau. De moins en moins évident quand on se confronte à la pollution maritime, qu’il s’agisse de plastiques flottants, de cotons tiges usagés, de bouteilles (sans messages, monsieur Sting !), de bouchons, de pailles, et même du bois…
Sur la Côte basque, les initiatives se multiplient depuis quelque temps. Il y eut le navire Itsas Belara missionné par le syndicat Kosta Garbia qui, depuis 2003, ramasse les déchets flottants au large. Rien qu’en 2016, ils ont récupéré 14 tonnes (!) traités, soit Bil Ta Garbi à Saint-Pée-sur-Nivelle pour les plastiques et Arbicha (toujours à Saint-Pée-sur-Nivelle) pour le bois avant d’être recyclé au Centre Loreki d’Hastingues.
Il y a aussi le projet européen Life Lema qui propose des directives pour une stratégie de gestion durable des déchets aquatiques flottants à destination des collectivités locales.
Bien entendu, ils bossaient déjà ensemble. Mais cette fois, un vrai projet commun transfrontalier a vu le jour, qui unit certes Life Lema, Kosta Garbia, mais aussi la députation de Gipuzkoa, la Ville de Biarritz, les centres d’expertise Azti ou Rivages Pro Tech ainsi que l’ONG protectrice des Océans, vous aurez reconnu la Surfrider Foundation.
Parce qu’ensemble on est plus forts. Et qu’on pourra ainsi sortir la tête de l’eau… Sans se cogner à un plastique flottant…