L’avant-projet « sommaire » des futures Halles de Pau vient d’être présenté la semaine dernière aux élus par le cabinet d’architecture Ameller-Dubois, secondé par Christophe Doignies, du bureau d’ingénierie Gruet (de Serres-Castet).
Une démarche liminaire qui permet de mieux appréhender ce que sera le dossier de faisabilité, et qu’est venu détailler le maire François Bayrou.
Ce qu’il faut savoir…
Premier enseignement de la rencontre, il a fallu refaire l’ensemble des métrages, car les plans détenus par les services étaient faux, ce qui a engendré de facto un décalage de quelques mois par rapport au calendrier prévisionnel. De même un certain nombre de diagnostics ont de ce fait été complétés.
Ces écueils réglés, on s’oriente vers une présentation de l’avant-projet définitif dès janvier, la dépose du permis de construire en mars, la phase de l’appel d’offres en avril, le choix des prestataires en juillet, et le début des travaux en octobre.
Dans un exercice de démocratie participative, il a été annoncé que les étaliers vont même être consultés, afin de savoir à quel moment l’ouverture du chantier les gênera le moins : avant ou après les fêtes ? Sachant que les producteurs du Carreau pourront se replier sur le marché de la rue de la République.
Un inconvénient limité dans le temps, car à écouter Jacques Dubois, la nouvelle structure devrait leur permettre d’augmenter leur chiffre d’affaires de +40%, comme à Marly-le-Roi, dans la région parisienne, où son cabinet est intervenu.
Du fait du retard enregistré en amont, ce ne sera que début 2018 que la première tranche sera mise à disposition. Pour mémoire, on avait envisagé au départ que la totalité le soit à juin 2018, mais ainsi que l’a précisé François Bayrou, il vaut mieux prendre son temps en assurant une préparation sans risques, plutôt que « de tomber sur de mauvaises surprises, même si on sait qu’il y en aura sans doute. »
Côté sous, a priori pas de mauvaise surprise à l’horizon : 7,59 millions ht pour le complexe, 3,5 pour le Carreau des producteurs et la terrasse, et 8,3 millions pour les étaliers. Soit 19,4 millions. Délais, coûts : l’ensemble paraît maîtrisé, mais 2018, c’est sans doute réaliste, mais c’est loin…
Plus de détails sur le projet dans notre article de janvier dernier – cliquez ICI
Déjà retardé, le projet se réalisera t’il un jour ? Pas sûr. En tous cas, je le crains
Ce sera superbe, pour sûr
Mais ne perdez plus de temps, de grâce !
Bon, ce sera pour les successeurs à la Mairie