INDEX

Pau multiplie les zones 30

Pau multiplie les zones 30 en ville

Le 01 Nov. 2019

Les travaux d’aménagement commencent. Attention, malgré la faible vitesse imposée aux voitures, les risques d’accident demeureront, même si ce sera différemment…

Rubriques :

Dans ces zones, la vitesse sera donc limitée à 30 km/h, en prenant modèle sur plusieurs villes qui ont imposé ce modèle. Qu’en est-il aujourd’hui ?


S’il est évident que, en cas d’accident, la baisse de la vitesse autorisée permet de limiter les dégâts. D’autres dangers ont émergé et il convient de les prendre en compte pour que le résultat global soit positif.

Selon la Sécurité routière, la réduction de la vitesse entraîne automatiquement une baisse du risque d’accident mortel. « À 30 km/h, un automobiliste percutant un piéton a 80% de chance de ne pas le tuer, alors qu’à 50 km/h, ce pourcentage tombe à 20% ». Logique.


Par contre, ces zones 30 peuvent générer un sentiment de sécurité qui favorise un relâchement de l’ensemble des usagers, créant ainsi de nouveaux risques. Par exemple, un piéton qui traverse la chaussée sans regarder, totalement absorbé par son smartphone, et qui se fait percuter par un véhicule.

Autre exemple, un piéton qui se fait percuter par un vélo ou une trottinette circulant sur le trottoir. Le danger peut ainsi venir de cyclistes roulant en sens interdit et générant des situations dangereuses vis-à-vis des piétons.

Il faut savoir que 36% des accidents de la circulation en ville, impliquant des voitures, sont causés par des piétons, des vélos ou des deux-roues motorisés et souvent « égoïstes » par rapport à la prise en comptes des autres usagers de la route.


Il est donc indispensable que l’installation de ces zones 30 s’accompagne, au préalable, d’une information sur le bon partage de l’espace entre les différents types d’usagers.

A Pau, l’aménagement de ces zones 30 dans l’hyper centre (à l’intérieur du périmètre baptisé la Boucle), doit s’étaler jusqu’en février prochain, juste avant les élections municipales. Les travaux débutent rue d’Espalungue et rue d’Orléans. Suivront, les rues Montpensier, Carnot, Faisans, Bonado, Léon-Say, Emile-Garet…

Globalement, on considère que « l’aménagement d’une zone 30 km/h coûte autour d’un million d’euros, en prenant en compte la mise en place des dispositifs d’entrée et de sortie de zone, et ceux ralentissant les véhicules. »

4 commentaires au sujet de cet article

  1. Il est absurde de dépenser autant, alors que les passages cloutés existants ne sont même pas éclairés….Il n’y a aucune logique dans ces décisions…et aucune concertation avec les principaux intéressés….Donnez tous les droits aux piétons et vélos et c’est la mort du centre ville…ce qui est déjà le cas…!!! Quant à la circulation, autour du “trambus”, c’est extraordinaire. Il est impossible de prendre les rond-points, soit disant à trois voies…. Est ce que les “ingénieurs” qui ont prévu ça ont seulement essayé de les utiliser ??? Aucune expérience positive…

  2. Moi je pense que 30 KM/H c est encore trop. Le mieux serait de virer les voitures et on oblige les gens a poser aussi les vélos. Tout le monde à pieds au moins il n’y aura plus d’accident !
    Hyper centre pk pas mais certaines rues concernées c’est abuser !
    Ex rue d’Orléans !

  3. Comment peut-on parler qualifier “d’égoïstes” les piétons, cyclistes et 2 roues motorisés ?
    alors qu’il utilisent mois d’espace, contribuent au désengorgement des voies et des espaces de stationnement et polluent moins que les 4 roues motorisés.car ils ne restent pas bloqués dans les embouteillages
    Sachez que lorsqu’un 4 roues est impliqué dans un accident avec un 2 roues, il est responsable deux fois sur 3 (statistique fournie par les assureurs)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *