Voilà, dans l’échelle des valeurs humaines, il y a des larcins plus impardonnables que d’autres.
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Piquer un camion, à la limite, on pourrait comprendre (avec quand même de solides arguments) mais lorsque le dit camion appartient aux Restos du Coeur, ben là, on a bien du mal à pardonner. C’est dit.
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Et quand les chiffres des Restos du Coeur subissent une hausse douloureuse de fréquentation de 30% sur l’année, ça énerve encore plus.
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Ce qu’il faut savoir…
La chanson des Enfoirés nous trotte toujours plus fort dans la tête : « Aujourd’hui, on n’a plus le droit, ni d’avoir faim ni d’avoir froid ». Et force est de constater que même dans le bassin de l’Adour, on a toujours plus faim, toujours plus froid.
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Des personnes en recherche d’emploi, des femmes seules avec enfants, des retraités qui n’y arrivent plus, des jeunes en rupture, dans ce “No Future” que nous leur avons indécemment cédé.
La population qui finit par atterrir là ne le fait pas de gaîté de coeur, n’en déplaise à certains qui s’amusent à sucrer les subventions.
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Alors à Pau comme ailleurs, on lance un grand cri à l’aide : besoin de dons pour racheter un camion de livraison, besoin de bénévoles au grand coeur pour aider à assurer la prochaine saison.
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Ici tout repose sur le bénévolat. On a besoin de personnes pour assurer la communication, le commercial, le pôle santé, la livraison des marchandises vers les centres.
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On prétend qu’on reçoit plus humainement lorsqu’on donne beaucoup. C’est le moment de le vérifier. Et comme ils disent : On compte sur vous !
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Informations sur les sites Internet des Restos du Cœur
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Restos du Cœur des Pyrénées-Atlantiques