Bonne nouvelle : le poulet landais est apprécié des consommateurs, tant de la région qu’ailleurs. Surtout d’ailleurs. Un vrai succès dû à sa qualité, son goût et à la traçabilité de sa filière. Mais, car il y a un mais, face à la demande, l’offre n’augmente pas à la même vitesse.
C’est la raison pour laquelle les coopératives agricoles Maïsadour, Euralis et Volailles d’Albret, promoteurs du poulet landais label rouge ou sous IGP (Indication géographique protégée) volaille fermière des Landes cherchent de nouveaux aviculteurs.
Et l’opération s’avère plus compliquée que prévue…
Pourtant, le département est le second bassin de production Label rouge, avec 14,5 millions de volailles, poulets, chapons, dindes, pintades, poulardes et cailles, touchant 600 éleveurs. Mais cela ne suffit pas, puisque l’on estime à 400.000 poulets par an le nombre de gallinacés nécessaires à satisfaire le consommateur.
D’où la recherche de nouveaux éleveurs, destinés à remplacer ceux partant à la retraite, à moins qu’il ne s’agisse de ceux qui renoncent face aux contraintes administratives ou environnementales, quand ils ne pleurent pas devant leurs faibles marges, face à celles décrétées par la grande distribution.
Mais l’avenir est peut-être radieux pour celui qui se lancera aujourd’hui, s’il prend en compte les facteurs naturels du travail. Ainsi conviendra-t-il de miser sur la tradition en donnant de l’espace aux poulets et en déplaçant les bâtiments mobiles, qui garantissent une terre où la végétation a eu le temps de repousser, selon le système dit des « marensines ».
Cette technique évite l’accumulation des déjections et limite les incidents sanitaires ; elle consiste à fixer des roues sous une charpente métallique et à la tracter ensuite. Des trappes permettent à la volaille de sortir, dès le premier mois passé. Le résultat : des poulets élevés en totale liberté, sans aucune clôture, donnant au produit sa qualité. De quoi assurer une totale traçabilité, du couvoir à l’étal.
Alors, si l’aventure vous tente, c’est le bon moment, car l’aviculture manque de bras !
bien sûr qu’il faut des eleveurs, mais des eleveurs respectueux, et qui donnent le temps aux volailles de grandir et profiter de la terre, de l’espace, de vivre à l’air libre.
un poulet levé plein air vendu sur le marché à 7.60 euros le kilo, et c’est de la qualité. Il est préférable de manger moins en quantité mais du bon, bien fait que de la volaille qui a souffert dans des bâtiments, enfermée, victime de surpopulation, et d’espace exigu, à qui on ne laisse pas le temps de grandir. Une volaille maltraitée, malheureuse, et toute sa vie n’est que souffrance. Alors moi je choisis celle qui vit dehors, qui a un instant de vie de vraie poule.