C’est parti pour la 83e édition de cette méga fête qui va drainer plus d’un million de personnes sur les bords de la Nive pendant 5 jours, jusqu’au dimanche 2 août.
De nombreuses nouveautés sont annoncées (voir notre article du 26 juillet – cliquez ici).
Les Fêtes de Bayonne ont repris toute leur vitalité dans la journée, avec de nombreuses animations conviviales et familiales, qui complètent parfaitement l’ambiance nocturne. Ce matin, les Foulées du Festayre, version txiki et version adultes, vont lancer cet événement majeur.
Demandez le programme du jour…
En prélude…
9h-18h30 : Tournoi de basket, au complexe sportif de la Floride.
9h45-10h : Départ de la Foulée Ttiki (pour les enfants), entre le pont Henri-Grenet et les Allées Boufflers.
10h-12h : 15e Foulée du Festayre, de la Côte des Basques à Biarritz aux allées Boufflers à Bayonne.
10h-11h30 : Championnat du monde d’omelette au piments, au carreau des Halles
12h-20h : La Nive en fête, course de pirogues et remise des prix à la brasserie de l’Aviron Bayonnais
18h-19h : Open de pelote basque, demi-finales, au fronton du Rail Bayonnais
18h30-21h30 : Tournoi des Espoirs et Masters des Fêtes de pelote basque, demi-finales, au Trinquet moderne.
Ouverture des fêtes…
20h : Début de la cérémonie d’ouverture des Fêtes, place de la Liberté
21h, concert de l’Harmonie Bayonnaise, Baionan Kantuz, et les 20 ans du Kantaleon – application mobile BaiKanta (cliquez ici)
22h : Ouverture officielle avec l’apparition du Roi Léon et le lancer des clés
22h00-22h30 / 00h30-1h : Zumba, place Paul-Bert
22h10-22h20 : Mascleta, feu d’artifice sonore, place du Réduit
22h30-0h : Jazz spirit, The Red Hot Nipples, place de la République
22h30-3h : Scène festive, Gratibu & DJ Mix Special Feria, place Paul-Bert
22h30-3h : Bal public, Koloka Taldea, carreau des Halles
22h30-3h : Bal public, Izar Adatz, place de la Liberté
Où trouver la perle rare de ces fêtes bouillonnantes ?
Dans le pré carré du roi Léon, des pantomimes de ce colosse un peu poussif par le poids des ans ?
Dans ces ravissantes exhibitions dansées, ramées, de figures libres soumises aux aléas de la légereté de la démonstration ?
Dans ces voix corsées le jour de préférence à la nuit, où des amateurs de talent s’exposent à tant de mélodies populaires d’hier à aujourd’hui ?
Dans ce rendez-vous magnifique des générations de rouge et blanc, du blanc dans le rouge, par les rues, les places, les ruelles, les venelles, les bars, les ponts qui enjambent la nive d’où ne tarissent le long du jour les cohortes festayres marchantes, trébuchantes parfois, titubantes mais sur pied et présentes ?
Dans ces compétitions sportives en salle, ou libres de tout exploit où chacun se découvre par ces heures de liesse sans contrainte des talents inédits ou galvanisés par la foule des passants ?
Dans le défilé des curieux de la fête où le foulard, le béret, la casquette, les chaussons, portés diversement selon le bon savoir de chacun empruntent le modèle pro, ex, ou exotique, laissant libre cours à la fantaisie et à la nouveauté !
Des vachettes, aux taureaux des arènes, des foulées de festayres bien dispos, aux serveurs de bars et terrasses improvisées, des livreurs de boissons par conteneurs, aux apprentis boulangers, charcutiers, bouchers, pâtissiers, le ruche butinante des acteurs de terrain oublie le temps et se voue aux urgences pressées du moment…
Partout le tempo de ces fêtes n’a de contrainte immédiate sinon l’empressement sans réserve pour être au top du résultat.
Où trouver donc la perle rare de ces fêtes ?
Qui le sait ? Qui peut le dire ?
Devant une telle spontanéité si peu contenue pour une telle foule en l’état, chacun recherchera sa voilure du moment. Elle lui semblera insolite, et lui donnera le goût sibillin de dire et de le faire savoir, “j’y étais” !
esponde