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Semaine de sensibilisation

Le 18 Mar. 2015

Les abeilles, toujours en grand danger, dans les Pyrénées comme ailleurs

Il y a des anniversaires dont on se passerait bien, et pas forcément parce qu’on atteint un âge canonique, non. Parfois, 10 ans, c’est 10 ans de trop. C’est un peu le cas pour cette triste 10ème édition de “La semaine pour les alternatives aux pesticides” qui se déroule du 20 au 30 mars. 10 jours, 10 ans, fortiches.

Parmi les sujets les plus délicats, la mortalité des abeilles et la baisse de production du miel.

Ce qu’il faut savoir…


ABEILLE*A portée internationale, la manifestation choisit cette année la Wallonie comme focus. Et pour l’occasion, plein d’événements, dont la parution d’un ouvrage intitulé “Perturbateurs endocriniens : la menace invisible” écrit par François Veillerette aux éditions Buchet-Chastel (la parution a eu lieu le 12 mars) dont le seul titre fait froid dans le dos.

Le logo de “La semaine pour les alternatives aux pesticides” est porté par une petite abeille, tout ce qu’il y a de plus mignon, tout ce qu’il y a de plus mis en danger par les pesticides justement.

 


Labeille-qui-butineL’occasion pour les apiculteurs en région de se mobiliser autour du sujet qui fâche (qui met les abeilles, oui), la mortalité toujours trop élevée de nos butineuses favorites. Ce mercredi 25 mars, toujours dans le cadre des 10 ans de la semaine…, c’est à Liège que se tiendra la conférence : “L’abeille, sentinelle de l’environnement”, par l’apiculteur et biologiste Didier Brick.

Dans les Pyrénées, où l’air est pur, où la nature est belle, penserez-vous, pas de souci pour les abeilles. Eh bien faux et archi-faux, la menace y est même alarmante. “Nos” abeilles souffrent des pesticides qui les déciment, et aussi du méchant frelon asiatique. Ainsi que des traitements administrés aux ovins.

 


abeille ItxassouOn les verra parfois plus en forme dans des ruchers de villes que ruchers des champs… Résultat, les chiffres concernant le miel sont accablants, alors que le nombre de ruches demeure le même.

On en obtenait 30.000 tonnes dans les années 1990, contre seulement… 12.000 aujourd’hui. Pour une consommation française de 40.000 tonnes, ce qui oblige à importer. Notamment de Chine, où l’on ne se gène pas pour ajouter du sucre au miel !

 


Itxassou abeille noire 2Ce sujet sur les abeilles n’en finit pas de nous coller le bourdon…

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