Dévasté par la terrible tempête Klaus en janvier 2009 (600.000 hectares de pins maritimes touchés), le massif forestier landais retrouve le moral et la volonté d’investir.
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Plusieurs indicateurs tournent au vert, grâce aux mesures apportées par la Loi d’avenir agricole et forestier, mais aussi grâce à la nouvelle dynamique de la filière. La relance du Groupe Gascogne et la reprise de Rolpin par le japonais Nankai sont autant de bonnes nouvelles.
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Ce qu’il faut savoir…
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L’économie forestière se relance, dans la foulée du plus grand chantier de reboisement entrepris dans l’Union européenne qui vise à replanter 220.000 hectares, soit 20 fois la superficie de Paris.
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Premier signe positif, le prix des bois reprend des couleurs, passant de 21 euros le mètre cube à une fourchette oscillant entre 28 et 34 euros.
De quoi motiver les sylviculteurs (plus de 30.000) à poursuivre et intensifier leurs investissements dans l’exploitation du plus grand massif forestier d’Europe avec 1,1 million d’hectares.
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D’autant plus qu’ils pourront désormais bénéficier d’un dispositif d’assurance (incendie et tempêtes) avec des cotisations défiscalisables à hauteur de 76%.
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Parallèlement, un compte d’épargne a été mis au point avec le Crédit Agricole. Ces sommes, exonérées à 75% de droits de mutation et en totalité de l’impôt sur la fortune, favoriseront l’investissement forestier et permettront de mieux traverser les périodes de crise.
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Par ailleurs, une contribution volontaire obligatoire (CVO) pin des Landes a été créée, à l’image de ce qui a été fait avec le CIVB pour les vins de Bordeaux. Et, 56 millions d’euros seront débloqués en 2015, avec un cofinancement européen, pour reboiser 28.000 hectares supplémentaires.
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Enfin, il est prévu une meilleure coordination entre les plans de chasse et les programmes de gestion forestière, pour lutter plus efficacement contre les dégâts considérables provoqués par le gibier dans les jeunes pins, fraîchement plantés.
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L’enjeu de la relance du massif forestier des Landes de Gascogne est majeur pour une filière dont le chiffre d’affaires dépasse celui des vins de Bordeaux. Une filière qui génère aussi plus de 38.000 emplois. Presque autant que l’aéronautique (39.000) et nettement plus que l’agroalimentaire (30.000).
Enfin un article qui va droit au but !