Conséquence logique et attendue du regroupement des régions, la fusion Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon va faire de ce nouveau territoire le leader mondial viticole. Rien d’étonnant, car la première était déjà classée en tête des surfaces viticoles, le Midi-Pyrénées étant quatrième.
Et lorsque l’on associe un premier et un quatrième, cela a pour conséquence de renforcer encore la puissance de feu, enfin, de vin, de la nouvelle région. De quoi se réjouir, pour peu que les instances s’associent dans l’effort devenu commun. Et cela semble être le cas.
Ce qu’il faut savoir…
D’autant que cette nouvelle association permet d’élargir une offre déjà vaste. Car tous les goûts et les effluves vont pouvoir être proposés à une clientèle chaque jour plus exigeante.
Depuis les rouges, rosés, blancs, effervescents, ou doux naturels du Languedoc-Roussillon, tous des vins de table faisant de la région notre plus grand producteur national, avec les Corbières, la Blanquette de Limoux, le Fitou, Minervois et les muscats, de Mireval, ou de Lunel. Sans oublier les Collioure, Banyuls, Rivesaltes, la liste est longue.
Le Midi-Pyrénées n’est pas en reste. Avec ses vins des pays des coteaux de Glanes, du Quercy, du Tarn, de Bigorre, du Comdomois ou de Gascogne, ses vins de pays de Montestruc. Des cépages influencés par l’Océan Atlantique et la proximité de la chaîne des Pyrénées. En tout, 700.000 hectolitres et 18 dénominations.
Dorénavant, comme le dit le simplet, « y’a plus qu’à… » Plus qu’à se réunir, se trouver des synergies communes, sans pour autant renier ses spécificités. Une évidence s’impose : ensemble, on est plus fort et dans les négociations, on pèse davantage. Pas seulement avec les centrales d’achat mais surtout à l’export, qui constitue désormais la bouffée d’oxygène dont nos viticulteurs ont besoin.
On sait la filière imaginative et dynamique, qui sait penser « collectif » ; c’est pile ce dont elle va avoir besoin pour conquérir de nouveaux marchés. A la bonne vôtre !